Le directeur général de l'Entreprise portuaire de Mostaganem (EPM) n'a pas jugé utile de nous recevoir pour expliquer aux usagers de sa structure et à l'opinion publique la situation du port face aux nouvelles dispositions émises par la tutelle. Arguant une réunion dont les membres n'étaient pas encore présents à l'heure où nous étions sur les lieux, il a décliné notre demande sans raison aucune. Cela, malgré notre insistance et notre disponibilité pour deux journées entières. Notre entretien avec le directeur d'exploitation a tourné court «suite à un coup de téléphone donné par le directeur général lui enjoignant d'arrêter l'interview». Auparavant, pour accéder au port, il nous a fallu accomplir un véritable parcours du combattant. Au poste de la police des frontières (PAF), un responsable nous demande d'aller chercher une autorisation de la wilaya pour pouvoir entrer dans le port. «A Mostaganem, c'est comme cela que ça fonctionne», nous répliquera l'agent face à notre insistance. A la wilaya, on s'étonne d'une telle attitude. Mais sans plus. De retour au port, on finira par nous laisser entrer après un bref interrogatoire sur les motifs de notre visite. Nous ne serons pas au bout de nos peines une fois chez le DG du port, puisque ce dernier a refusé de nous recevoir ou de s'entretenir avec nous. Pis, il interdira à un autre responsable, qui était disposé à répondre à nos questions, de le faire.