Après une longue absence, le Rassemblement pour la culture et la démocratie fera finalement sa rentrée politique. Le parti de Saïd Sadi organise, en effet, son université d'été du 21 au 23 octobre prochains dans la coquette ville de Tipasa.Pionnier de cette pratique politique en Algérie, le RCD veut frapper fort cette année. Ses responsables ont invité plusieurs personnalités de premier rang (des Algériens et des étrangers) pour animer des conférences portant sur plusieurs thèmes. Ainsi, au premier jour de cette activité et outre l'intervention du président du parti, Saïd Sadi, Slimane Medhar, psychosociologue, université d'Alger, et Abdelmadjid Merdaci, historien, université de Constantine, débattront du thème «l'Algérie, l'histoire au présent». Le même jour, Mohand Laenser, ministre d'État et secrétaire général du Mouvement populaire au Maroc ; Frej Chaieb, enseignant à l'université de Tunis, ancien secrétaire aux relations internationales du Rassemblement constitutionnel démocratique tunisien ainsi que Saïd Sadi, président du RCD, discuteront de «entité nord-africaine. Tanger, 1958 : pertinence historique et mise en œuvre politique». A partir du deuxième jour, d'autres sujets seront au menu. Il s'agit essentiellement de la société civile et de la crise financière internationale, en plus, bien entendu, de sujets d'importance internationale. Le programme mis en ligne sur le site Internet de la formation politique cite des intervenants venus des quatre coins de la planète, à l'instar de l'Italien Gian Paolo Calchi Novati, du Polonais Zbigniew Bujak (cofondateur du syndicat Solidarnosc et actuellement député). A côté de cela, les participants à cette université d'été, au nombre de 500, selon le site du parti, animeront des ateliers politiques qui porteront sur plusieurs thématiques. Il faut dire que ce campus sera la première activité politique de cette envergure pour le parti de Saïd Sadi depuis le début de l'été. Il y a quelques mois, cette formation politique avait connu une crise interne qui avait poussé plusieurs cadres et députés à la quitter. A. B.