Le groupe brésilien Andrade Gutierrez, qui associe le bureau d'études «COWI», chargé de la réalisation à Constantine du viaduc géant communément appelé le Transrhummel, a re-présenté le projet dimanche dernier au nouveau siège de la wilaya situé à la cité Daksi. En présence d'un émissaire dépêché par le ministère des Travaux publics et des autorités locales, les Brésiliens ont redéfini les contours de ce méga-chantier engagé à Constantine et dont le coup prévisionnel avoisine les 14 milliards et demi de dinars. «Les études du sol sont en phase de finition et on en décèle que des glissements superficiels», concluent les ingénieurs. Ainsi, la crainte sur les affaissements est dissipée. L'entame des gros travaux qui prendront effet après la désignation d'un bureau d'études et de suivi national, comme le stipulent les textes puisque cette opération s'inscrit dans le cadre d'une coopération Sud-Sud, n'est qu'une question de jours. Un appel d'avis d'offres devrait être lancé incessamment pour désigner le cabinet devant assurer l'évolution des travaux. Il faut savoir que le choix du premier bureau a été rejeté faute de points en commun avec l'actuel cahier des charges. Sur un autre plan, le CTC pourrait faire son offre aux côtés d'autres bureaux, a précisé le wali. Dans le cas contraire, le service technique de la willaya est sollicité pour faire son suivi «en parallèle» avec le bureau qui aura cette responsabilité. C'est dans le but de rester dans la norme du coût initial que ce suivi mixte est souhaité. En somme, le groupe brésilien s'est installé depuis plusieurs mois et n'attend que les bureaux pour entreprendre l'œuvre qui sera fin prête d'ici à 2012. Pour rappel, le Transrhummel, long de 1 119 mètres, reliera les deux rives de la cité millénaire. C'est-à-dire la place dite El Fedj au plateau El Mansourah. Un projet qui devrait désengorger la partie haute de la ville en ce qui concerne le trafic routier.