Sur les treize membres que compte le bureau national du Conseil national autonome des professeurs d'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), six ont été reconduits à leur poste à l'issue des travaux du 1er congrès de l'organisation syndicale tenu jeudi et vendredi derniers au niveau de l'Institut de formation des enseignants à Ben Aknoun (Alger). Les résultats du congrès nous ont été annoncés par M. Nouar Larbi, coordinateur du syndicat, reconduit pour un nouveau mandat. La même source n'a pas omis d'exprimer son «regret» de voir certains syndicalistes quitter le bureau national. Le coordinateur national cite nommément M. Ali Lemdani, le désormais ancien secrétaire national à l'information et la communication, qui «n'a pas pu récolter le nombre de voix suffisantes pour figurer sur la liste du nouveau bureau». M. Nouar soutient également que le congrès s'est déroulé dans la transparence et la pratique démocratique, comme le témoigne, argue-t-il, la présence d'un huissier de justice. Si le coordinateur du CNAPEST défend l'idée selon laquelle le congrès n'a pas connu de contestation de la part des membres, des échos indiquent en revanche que le congrès est à qualifier de «fermé». L'argument évoqué par ceux qui soutiennent cette thèse fait référence aux travaux de cette rencontre. Les mêmes échos annoncent que les délégués des établissements de la wilaya d'Alger ont protesté contre «ce plan visant à écarter tous les membres qui gênaient et qui défendaient un fonctionnement démocratique au sein de l'organisation syndicale». Au-delà des questions d'ordre organique, le CNAPEST a rappelé, durant les deux journées de son congrès, ses revendications coutumières qui ont trait principalement à la reconnaissance par les pouvoirs publics des syndicats autonomes comme interlocuteur social incontournable. De plus, les syndicalistes du CNAPEST évoquent la classification de l'enseignant technique. A. Y.