De notre correspondant à Oran Samir Ould Ali Comme chaque année, ce sont les cadres et militants du Front de libération nationale qui ont donné le signal de départ des festivités de commémoration du 55e anniversaire du déclenchement de la lutte armée du 1er novembre 1954. A Oran, les festivités ont commencé, jeudi dernier, au siège de la kasma 2 par un hommage rendu à des cadres du FLN et la distribution de cadeaux à d'anciens ministres, députés et cadres du FLN, notamment Mahi Bahi, Leïla Hammou, Reguieg Benaouda, Bouyedjra, Mme Seghier ou encore Mme Zedam. La manifestation, qui a été présidée par le responsable du conseil de la mouhafadha, M. Fréha, a vu la présence de nombreux anciens combattants de la lutte armée et du président de l'APC d'Oran, Sadek Benkada. Plusieurs personnalités du parti sont intervenues pour appeler à «poursuivre le combat pour défendre les intérêts suprêmes de la nation, tels que prôné par FLN depuis l'appel du 1er Novembre 1954.» Hier, samedi, les autorités locales devaient débaptiser le lycée Bouamama du nom de la martyre de la révolution algérienne, Chellali Khadidja. Plus connue sous le nom de guerre «Ghanoudja», elle avait rejoint les rangs des combattants de l'ALN, le 19 mai 1956, comme des milliers d'étudiants qui avaient répondu à l'appel, et combattu aux côtés de ses frères et sœurs jusqu'à sa mort au champ d'honneur le 28 juin 1957, lors d'une bataille qui eut lieu dans la région de Sidi Bel Abbès. A 20 heures, une conférence sur le 1er Novembre 1954 devait être organisée au siège local de l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM) en même temps qu'une réunion devait regrouper des membres de la famille révolutionnaire à la société civile pour un hommage aux anciens moudjahidine. Le théâtre régional devait, lui, abriter une pièce de théâtre intitulée Malhamet chahid» avant que tous les participants à ces festivités ne se regroupent à minuit à la place du 1er Novembre (anciennement place d'Armes) pour hisser le drapeau national et entonner l'hymne national. Aujourd'hui, les autorités locales et les représentants de l'ONEM devraient se rendre au cimetière de Aïn El Beida pour une cérémonie de dépôt d'une gerbe de fleurs avant de se rendre au rond-point Ahmed Zabana pour inaugurer la nouvelle stèle en bronze du martyr oranais, venue prendre la place d'une statue en béton.