Aujourd'hui, la ville de Tizi Ouzou étouffe sérieusement sous les embouteillages. Aucune rue n'est épargnée par ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Ni les quartiers du centre ville et de la nouvelle ville qui se retrouvent embourbés dans des encombrements monstres causant des désagréments aux automobilistes mais aussi aux piétons. Dans plusieurs endroits de la ville, des agents de l'ordre public tentent, tant bien que mal, de réguler un peu la circulation non sans d'énormes difficultés. Alors quand dans d'autres endroits, l'absence des agents de l'ordre public se voit à l'œil nu et se paie cher par les automobilistes qui empruntent ces lieux maudits. Ils sont carrément livrés à l'anarchie, et le meilleur exemple que l'on peut citer et qui peut être vérifié à tout moment de la journée, est bien celui de l'intersection, appelée communément «La Tour», située à quelques dizaines de mètres du carrefour du 20 avril, à l'entrée de la nouvelle ville de Tizi Ouzou. C'est tout simplement un enfer pour les milliers d'automobilistes qui ont le malheur de passer de ce côté-ci de la ville où l'on trouve quotidiennement des milliers d'étudiants de l'université de Tizi Ouzou, étant situé à mi-chemin entre les campus de Hasnaoua et celui de Bastos. Un état de fait qui constitue une véritable aubaine pour les chauffeurs de fourgons de transport de la nouvelle ville qui ont même improvisé une station au niveau de cette même intersection pour réduire toutes les difficultés à avoir des «clients». S'ils ont une grosse part de responsabilité dans les encombrements que connaît cette partie de Tizi Ouzou, l'absence totale des agents de police pour réguler la circulation et veiller au respect de la réglementation y a beaucoup encouragé le règne de l'anarchie. Et c'est pratiquement le même problème que subit un autre lieu de la nouvelle ville, à savoir celui appelé «Le carrefour du fleuriste» où l'on a constaté que la police vient rarement organiser la circulation, alors que l'une des deux routes concernées est de grande circulation qui voit défiler des milliers de véhicules de différents tonnages quotidiennement. L'anarchie y est souvent totale au point où parfois ce sont les automobilistes eux-mêmes qui quittent leurs véhicules pour débloquer la situation. Pourtant, à quelques centaines de mètres de là, du côté de la rue Khodja Khaled menant vers le lieu indiqué, deux autres intersections, à moins de deux cents mètres l'une de l'autre, sont pourvus d'agents de l'ordre public qui y régulent la circulation toute la journée durant. Mais il est vrai que leur présence est plutôt liée à la proximité des lieux de la prison de Tizi Ouzou et le siège d'une sûreté urbaine. Est-ce une raison cependant pour mal répartir les agents de l'ordre public à travers la ville, d'autant plus que le centre ville pullule de policiers en partie inutilement.