à Boufarik, depuis quelque temps, une question ne cesse de tarauder les esprits, constituant, en plus du prochain match que notre équipe nationale est appelée à jouer en terre égyptienne, le sujet qui revient le plus dans les discussions. Il s'agit de la fin des travaux de la trémie située à la sortie nord de la ville sur la route reliant Boufarik à Soumaa. Selon les informations, la construction de cette trémie est devenue une nécessité eu égard au nombre élevé d'accidents enregistrés sur ce tronçon. Depuis le début des travaux, il y a deux ans, la route reliant Boufarik à Soumaa a été interdite aux automobilistes au niveau de la gare ferroviaire. Pour rallier la ville des Oranges, ils doivent faire un grand détour, passant soit par l'autoroute, soit par des routes étroites et accidentées. Pour les piétons, ce n'est pas mieux. Obligés de traverser les rails (la passerelle n'est construite qu'à moitié), ils s'exposent à un danger certain. En effet, en voulant rejoindre le collège et le lycée situés dans les parages, les risques sont des plus grands. A proximité de la gare ferroviaire de Boufarik, des fourgons privés attendent les nombreux travailleurs et étudiants qui descendent du train. Ces derniers se rendent soit vers l'université de Soumaa, soit vers les fermes se trouvant sur le tronçon Boufarik-Soumaa. «Cela fera bientôt trois hivers que l'on patauge dans la boue. En tentant de rattraper le train, de nombreuses personnes, notamment les plus vieilles, glissent. Il est temps que cette trémie soit achevée car cette situation commence à se faire pesante», nous dira un enseignant. Toujours dans le domaine du transport, si plusieurs lignes traversant les communes de la wilaya de Blida semblent être desservies à profusion en matière de bus (surtout que, souvent, le transport privé vient à la rescousse pour atténuer un tant soit peu l'ampleur du problème), il n'en demeure pas moins que certaines lignes le sont moins, ce qui pénalise le citoyen, surtout celui qui se déplace en famille. C'est le cas de la commune de Benkhellil, à environ 7 km de la ville des Oranges. Les habitants de cette commune située au milieu des vergers éprouvent les pires difficultés pour se déplacer. «J'arrive souvent en retard à mon lieu de travail à cause du manque de moyens de transport», nous dira un quadragénaire travaillant à Oued El Alleug, à une dizaine de kilomètres. Un autre usager relèvera l'«âge avancé» de l'écrasante majorité des bus et des fourgons. «Il est fréquent que ces engins tombent en panne. Certains roulent la nuit sans éclairage, ce qui expose les passagers à un danger certain. Il est temps que la direction des transports de la wilaya de Blida sévisse afin de mettre le holà à une situation qui n'aura que trop duré», tiendra à souligner un citoyen.