Naissance à Kinshasa du Festival du cinéma «100 fictions congolaises» Le premier Festival du cinéma «100 fictions congolaises» s'est ouvert à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), avec à l'affiche 18 films réalisés par des cinéastes congolais, ont rapporté, hier, les agences de presse. Selon les organisateurs, parmi les 18 films qui seront projetés jusqu'au 27 novembre, il y aura la Vertu de Guy Bomanyama, Kayembe le tenace de Matrix Melodies Studio et le Temps de Bernard Ngiangi. Certains de ces films pourront connaître une diffusion hors de la RDC pour la promotion du jeune cinéma congolais, souligne le comité d'organisation. Un film roumain primé au Festival international du cinéma de Salonique Le prix spécial du jury du Festival international du film de Salonique (nord de la Grèce), doté de 25 000 euros, a été attribué, dans la soirée de dimanche dernier, au Roumain Peter Calin Netzer, 34 ans, pour son film Medalia de Onoare (Médaille d'honneur). Le film raconte l'histoire d'un vieil homme qui reçoit une médaille pour des actes héroïques lors de la Seconde Guerre mondiale dont il ne garde aucun souvenir mais qui profite de sa soudaine célébrité pour améliorer la vie des habitants de son quartier. Le Festival international du film de Salonique fêtait, cette année, son 50e anniversaire sur fond de polémique avec les cinéastes grecs. 140 professionnels du cinéma grec, dont le réalisateur Costa Gavras et le cinéaste Yorgos Lanthimos, ont boycotté le festival pour alerter l'opinion sur le manque de mesures de soutien de l'Etat pour leur secteur. Le festival a, également, fêté le cinéma des Balkans, avec en vedette le Serbe Goran Paskalevic (Songe d'une nuit d'hiver et Honeymoons). Enfin, quelque 230 films ont été projetés, premiers ou deuxièmes longs-métrages de jeunes réalisateurs. Capitalism : a love story, le dernier brûlot de Michael Moore Tout juste 20 ans après son chef-d'œuvre, Roger et moi, Michael Moore revient avec Capitalism : a love story, aux sources du sujet qui a occupé toute sa carrière : l'impact désastreux de la mainmise de l'entreprise sur le quotidien des Américains -et, par extension, du reste du monde. Sauf que, cette fois-ci, le coupable est d'une autre ampleur que General Motors, et la scène du crime nettement plus étendue que la petite ville de Flint (Michigan). De l'Amérique moyenne aux coulisses du pouvoir à Washington, jusqu'à l'épicentre de la finance mondiale à Manhattan, Michael Moore propose au spectateur, une fois encore, de s'aventurer sur un terrain rarement arpenté. La sortie du film est prévue pour demain.