De notre correspondant à Bouira Riad Houari Plusieurs centaines d'enseignants et de travailleurs des différents paliers scolaires se sont rassemblés, hier, devant le siège de la direction de l'éducation à l'appel de l'UNPEF et du CNAPEST deux syndicats considérés comme les plus actifs à travers la région. Les protestataires ont brandi des slogans et des affiches contenant les revendications exprimées depuis le début de la grève qui a paralysé l'ensemble des établissements, en exigeant une réelle prise en charge des conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur, à travers la hausse des salaires, l'établissement d'un régime indemnitaire sur la base du nouveau salaire de base et le payement des différentes indemnités avec effet rétroactif, ainsi que l'abrogation de l'article de loi qui donne la faveur à l'UGTA pour la gestion des œuvres sociales. Les membres des deux structures qui ont pris la parole ont réitéré l'urgence d'un dialogue concret entre la tutelle et les structures représentatives en déclarant que l'acquis de l'applicabilité de l'effet rétroactif des indemnités annoncé par le gouvernement est satisfaisant mais incomplet. Face à cela, les syndicats exigent des garanties écrites et refusent de rejoindre les commissions annoncées par le ministre samedi dernier. Concernant la reprise du travail, les deux structures ont appelé leurs bases respectives à rester vigilantes, indiquant que, si reprise il y a, elle le sera après décision du conseil national et après consultation de l'ensemble des enseignants. Cela sous-entend que, si la base n'est pas satisfaite des solutions apportées, aucune reprise n'est à prévoir dans les jours à venir.