Parmi les fléaux qui touchent tous les pays du monde, les accidents de la route. Notre pays occupe hélas les premiers rangs, au vu du nombre d'accidents, très souvent mortels, qui surviennent sur les routes. L'excès de vitesse en est la première cause. On ne se bride plus, une fois au volant d'un véhicule. Notamment les jeunes conducteurs qui, grisés par la vitesse, ne se contrôlent plus. Les crédits aidant, ils sont nombreux et nombreuses à avoir, très jeunes, une voiture toute neuve. Mais ils sont nombreux et nombreuses, également, à être à l'origine de collisions, faute d'appliquer le code de la route. La frime constitue le seul code pour beaucoup de jeunes gens, après l'obtention du permis de conduire. C'est le m'as-tu-vu qui prime malheureusement. Musique à percer les tympans et portable collé à l'oreille, ils semblent ignorer le danger. La passion pour la mobylette s'avère, elle aussi, très dangereuse. Combien sont-ils à avoir perdu la vie, sinon à être marqués à vie par de lourds handicaps. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à conduire de manière dangereuse. Beaucoup d'«anciens» se comportent comme s'ils étaient seuls sur la route, usant d'ailleurs de coups de klaxon et vociférant dès qu'ils sont gênés dans leur slalom. Des chauffeurs de bus et de taxis provoquent souvent mort d'homme, par leur inconscience, leur course effrénée et leurs dépassements dangereux qui se terminent par des drames et des pertes en vies humaines. Comme si le fléau n'était pas assez étendu, il touche même les cortèges nuptiaux. C'est souvent la confusion, avec les dépassements, pour être parmi les premiers. C'est à qui roulera plus vite, et on slalome à qui mieux mieux, en pleine autoroute. La nouvelle tendance, ce sont ces véhicules qui zigzaguent sur la route, au risque de provoquer l'irréparable. Et c'est souvent le cas. La joie se transforme en tragédie. Il y a quelques jours, un enfant y a laissé sa vie, alors que la mariée comptait parmi les blessés. R. M.