Restaurer ou supprimer les données sur disque dur «Lorsque vous croyez supprimer une donnée ou vider une corbeille, les utilisateurs pensent qu'un fichier disparaît. Pourtant il n'en est rien, subsistent toujours des traces numériques.» C'est ce que pense Marc Daniel, responsable technique de Kroll Ontrack. Ce spécialiste de la restauration des données propose aux entreprises qui veulent conserver la mainmise sur leurs données et informations de nouveaux services. Ontrack Eraser vient, à ce titre, d'être annoncé par la société. Le logiciel permet d'effacer, de manière sécurisée, des données de manière distante ou en direct. Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack, explique l'intérêt du nouveau soft : «Il existe trois manières de supprimer des données présentes sur un disque dur. L'effacement, le degaussage [démagnétisation par aimant, ndlr], ou bien encore le broyage. La technique la moins onéreuse s'avère être l'effacement simple.» Ainsi, avec un effacement total, il est dès lors impossible des retrouver des fichiers, voire des informations concernant un ou plusieurs fichiers. Un motif qui a donc poussé Kroll Ontrack à s'intéresser aux sociétés, notamment celles spécialisées dans le recyclage. La solution est proposée sur une base de 12 euros par effacement (pour 100 effacements). Dans la foulée, l'éditeur propose aussi une autre manière de supprimer définitivement les données contenues dans un disque dur. Par la méthode de la démagnétisation ou degaussage, un disque dur est inséré dans l'Ontrack Eraser Degausser 3.0. Cet aimant géant (et d'un poids de 80 kg) est la «chaise électrique du disque dur», lance Paul Dujancourt. Si l'introduction dans l'aimant d'un disque s'avère être rédhibitoire, il convient à des sociétés qui cherchent à supprimer définitivement des données malgré le prix d'un tel appareil annoncé à 14 500 euros hors taxes. Demeure le choix entre la suppression définitive des informations et la mort d'un disque dur. L'effacement des données promet de conserver une confidentialité importante sur ses propres informations. Reste à choisir la méthode idoine. Sun dévoile un serveur 48 cœurs ultraperformant Le nouveau serveur Sun Fire X4640 est une machine d'une densité exceptionnelle. Dans un châssis au format 4U, elle pourra accepter quatre ou huit processeurs AMD Opteron hexacœurs de la gamme 8400, soit un maximum de 48 cœurs de calcul. Vous pourrez sélectionner des Opteron 8431 ou 8435, cadencés respectivement à 2,4 GHz et 2,6 GHz. Huit emplacements mémoires sont disponibles pour chaque socket. En les équipant de barrettes de 8 Go, vous obtiendrez une capacité mémoire totale de 512 Go. La partie stockage n'est pas oubliée puisque quatre baies pour des disques durs SAS 2,5 pouces (extractibles à chaud) sont présentes. De plus, un graveur de DVD est intégré en standard. La connectique réseau se compose de quatre ports Ethernet Gigabit (un autre à 10/100 Mbit/s est dédié à l'administration de la machine). Huit connecteurs PCI (6 PCI-Express et 2 PCI-X) permettront d'étendre les capacités de ce serveur. Le tout est alimenté par des blocs d'alimentation redondants (2+2), fournissant une puissance de 1 133 W. La compagnie certifie le Sun Fire X4640 pour Sun Solaris, Microsoft Windows Server, Red Hat Enterprise Linux, Novell SUSE Linux Enterprise et VMware ESX. Cette machine surpuissante et bien équipée écrase d'ores et déjà la concurrence (avec une confortable marge) sur le test SPEC OMPL2001 et le SAP Standard Application SD Sales and Distribution Benchmark. Arrivée du Blu-ray 3D Relief AMD profitera de l'ouverture du Consumer Electronics Show (CES 2010, du 7 au 10 janvier à Las Vegas) pour faire la démonstration d'une nouvelle technologie : le Blu-ray stereoscopic 3D. En association avec Cyberlink, éditeur de logiciels de lecture multimédia, l'entreprise de Sunnyvale révèlera comment elle compte introduire dans les foyers la projection en relief (3D) à partir des films haute définition Blu-ray. Pour l'heure, AMD ne détaille pas sa technologie. L'entreprise rappelle qu'en tant que membre du consortium Blu-ray Disc Association, elle participe activement à l'élaboration des spécifications du format Blu-ray, notamment le standard Blu-ray 3D Relief attendu pour la fin de l'année, afin notamment de garantir une parfaite compatibilité des spécifications avec ses processeurs graphiques. «La stéréoscopie 3D est appelée à devenir l'une de ces technologies [majeure pour l'industrie du PC], et c'est pourquoi AMD investit du temps et des ressources pour garantir que lorsque Blu-ray stereoscopic 3D sera finalisé, AMD sera prêt pour le commercialiser auprès des consommateurs, comme nous l'avons récemment fait avec le support du DirectX 11 dans nos produits», note Rick Bergman, senior vice-président, responsable produit chez AMD. La livraison des produits AMD/ATI estampillés Blu-ray stereoscopic 3D est programmée pour le second semestre 2010. Cette stratégie permettra à AMD de rejoindre son concurrent Nvidia déjà avancé sur la question de la vision en relief, notamment pour le jeu. Nvidia a récemment fait la démonstration, en partenariat avec Corel (pour la solution de lecture WinDVD), d'une projection en 3D sur un écran LCD Acer à 120 Hz et compatible 3D Vision. Ces évolutions technologiques visent évidemment à préparer le terrain pour amener dans les foyers la 3D en relief qui s'impose aujourd'hui dans les salles de cinéma. Comme dans les salles noires, la vision en 3D impose le port de lunettes dédiées pour le décodage de la 3D. Si Nvidia propose déjà son kit 3D Vision dans ce sens, AMD n'a pas encore précisé son offre. Il faudra également migrer vers la norme HDMI 1.4 pour assurer le transfert des flux vidéo HD 3D entre le lecteur de Blu-ray et l'écran. Samsung dévoile son système d'exploitation mobile basé sur Linux Samsung vient de lancer sa nouvelle plate-forme mobile bada, un système d'exploitation basé sur un noyau Linux. C'est un pari risqué pour la compagnie, au vu des nombreux concurrents déjà présents sur ce secteur : Symbian, Blackberry, Apple, Microsoft, Android, Palm, etc. Bada n'est par ailleurs pas le seul système d'exploitation Linux mobile, puisque Android, LiMo, Maemo, Mobilinux, Openmoko et webOS sont également présents. Le marché des OS mobiles n'aura jamais été aussi riche… et ouvert au monde open source. Afin d'assurer le succès de son système d'exploitation, Samsung mise sur la simplicité d'utilisation, une orientation services et l'intégration d'applications tierces. «Le lancement de Samsung bada va renforcer notre leadership sur le marché de la téléphonie mobile en offrant un plus large choix de smartphones à nos clients. Parallèlement, Samsung bada constitue pour les développeurs la chance de proposer leurs applications sur un nombre inégalé de terminaux Samsung à travers le monde», déclare Hosoo Lee, vice-président exécutif et directeur du media solution center de Samsung Electronics. La compagnie a mis en ligne un site dédié aux développeurs. Vous pourrez y télécharger un kit de développement complet, ainsi qu'un éditeur de code basé sur Eclipse, comprenant un débogueur et un outil de création d'interfaces graphiques. Afin de booster son catalogue de logiciels, la firme lance le concours Samsung bada Developer Challenge, doté de 2,7 millions de dollars de prix. La compagnie compte également organiser des journées dédiées aux programmeurs. Dernière information, le premier smartphone bada sera mis sur le marché au cours du premier semestre 2010. Google lance la recherche par l'image La fin de l'année est pour le moins dynamique chez Google. L'entreprise de Mountain View annonce une série de nouveautés en tous genres, notamment dans le domaine de la recherche. Après avoir lancé un service de recherche en temps réel, en indexant notamment les contenus de Twitter, FriendFeed, Jaiku, Facebook, Myspace, et Identi.ca, (uniquement disponible sur la version américaine du moteur et en sélectionnant l'option Latest), Google présente aujourd'hui la recherche par image depuis un téléphone mobile. Google propose donc l'application Goggles. Le principe est simple : l'utilisateur prend une photo d'un objet depuis son smartphone et le moteur lui renvoie les informations liées au sujet photographié. La démonstration qu'en a faite tout dernièrement à la presse, Hugo Barra, mobile product director, était plutôt bluffante. Une requête depuis une photo de la Sainte-Chapelle a renvoyé, en un temps record, à la fiche de Wikipedia, parmi d'autres résultats, comme si la recherche avait été effectuée de manière textuelle. Même efficacité avec l'image d'une canette de soda. L'application intègre également une fonction de reconnaissance automatique des caractères. Outre la reconnaissance d'ouvrages littéraires (ou non), cela permet, par exemple, d'ajouter un contact à son carnet d'adresses (en ligne) depuis la prise de vue d'une simple carte de visite selon les informations récupérées en ligne. Goggles s'appuie sur la base d'images de Google mais aussi les services annexes au moteur de Mountain View que sont l'album photo en ligne Picasa (qui, avec la toute récente version 3.6, introduit la notion d'albums collaboratifs), Panoramio la plate-forme de partage de photos géolocalisées ou encore Street View, le service d'itinéraire à base de photos de rues. Pour le moment, l'application reconnaît les lieux, monuments, affichages divers (notamment les peintures artistiques et logos des marques), etc., mais pas encore les animaux, les meubles ou les vêtements et accessoires, convient Hugo Barra. Autre service mobile encore expérimental mais très prometteur : la recherche vocale, laquelle explose sous Android à en croire Google. Là encore, la démonstration effectuée par Hugo Barra impressionne. Les requêtes parlées renvoient des résultats pertinents en quelques dixièmes de seconde, y compris sur la recherche de photos. Un exploit quand on sait que le système doit enregistrer la requête, la décomposer sous forme de phonèmes, les analyser et les comparer avec le contenu de l'index, agréger les réponses et les renvoyer à l'utilisateur. «C'est grâce à la puissance du cloud, explique le directeur, c'est ce qui permet d'avoir la vraie intelligence du système dans Internet.» Disponible en anglais, chinois et japonais, la recherche vocale en français est programmée pour le premier trimestre 2010.