Photo : Sahel Par Abdelghani Aïchoun L'année 2009 a été marquée en Algérie, dans le domaine sportif, par la crise qui a secoué le Comité olympique algérien (COA) et qui a duré près de sept mois. Si l'assemblée générale élective a eu lieu finalement le 7 novembre 2009, avec l'élection du professeur Rachid Hanifi à la tête de cette instance, la polémique, quant à elle, avait débuté à la fin du mois d'avril après la démission de l'ancien président, Mustapha Berraf. Entre opportunisme des uns et interventionnisme des autres, cette crise, qui a terni l'image du sport national, n'a trouvé de «solution» qu'après l'intervention du Comité international olympique (CIO). Ainsi, en plus de la lettre adressée par le président du CIO, M. Jacques Rogge, le 1er mai, à l'endroit du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, dans laquelle il réclame, entre autres, d'abroger le décret 405–05 relatif au fonctionnement des fédérations sportives, l'instance internationale a envoyé, au début du mois de juillet, une mission sous la conduite du Sénégalais, Youssoupha Ndiaye. Une «visite» qui survient quelques semaines après l'élection –non approuvée par le CIO– de Mohamed Belhadj, le 11 juin 2009, au poste de président du CIO. Ainsi, le Comité international a nommé, durant le mois d'août, Ammar Addadi en tant que président de la commission préparatoire des élections composée également de quatre autres personnes (deux de chaque partie en conflit). Après un bras de fer qui a duré, par la suite, près de trois mois, au sujet de la composante de l'assemblée générale et de la décision de la commission d'exclure pas moins de treize personnalités féminines, la date de l'assemblée générale élective a été fixée. Trois candidatures ont été déposées. Il s'agit de celles de Mohamed Belhadj, toufik Chaouche Teyara, qui s'est retiré le jour des élections, et de Rachid Hanifi. Et comme attendu, c'était ce dernier qui a été élu à la tête du COA. En tout cas, cette affaire a montré, d'une manière exhaustive, l'état de «délabrement» généralisé dans lequel se trouve le mouvement sportif national.