En ce mois de décembre et pour la première fois de son histoire, l'Algérie accueille la 1re édition du Festival culturel international de musique symphonique d'Alger, placé cette année sous le slogan «Art, échange et rapprochement» qui s'est déroulé au Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi (TNA) et à l'Institut national supérieur de la musique (INSM).Plus d'une dizaine de pays, dont l'Italie, la France, la Russie, l'Autriche, l'Ukraine, le Japon, la Corée et la Syrie, ont participé à la manifestation avec des musiciens talentueux et des maestros à la renommée internationale. Le commissaire du festival, Abdelkader Bouazzara, avait déclaré à propos de la manifestation que «ce premier rendez-vous de dimension internationale, se veut une suite aux efforts déployés par l'Orchestre symphonique national [OSN] depuis 2004, pour faire découvrir la musique savante dans les régions les plus reculées du pays».Cette 1re édition aspire aussi à mieux faire connaître la musique symphonique universelle tout en mettant en valeur la musique symphonique algérienne. En marge des concerts, des conférenciers ont abordé différents thèmes, dont celui de «la musique et le dialogue des civilisations» et «la symphonie amazighe».Des master class ont également été organisés pour les étudiants des différents instituts de musique d'Algérie. Ainsi, durant près d'une semaine, les mélomanes ont vibré aux rythmes des plus belles partitions symphoniques qui ont traversé les siècles ainsi que d'autres plus contemporaines. Il est à noter l'exceptionnelle soirée de clôture, animée par un orchestre symphonique composé d'une centaine de musiciens des divers pays participants, sous la direction du maestro allemand, Jan Moritz Onken. Le rendez-vous est donné pour l'année prochaine avec un programme qui promet d'être plus alléchant pour les amoureux de cette musique intemporelle. S. A.