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Le pouvoir local : attente grandissante et prérogatives limitées
Bien que son implication soit nécessaire pour le développement
Publié dans La Tribune le 02 - 01 - 2010

Tout développement local ne saurait se réaliser sans ce nerf de la guerre qu'est l'argent. Cette arme doit néanmoins être mieux exploitée par les autorités locales tenues d'instaurer les mécanismes nécessaires pour transformer cet argent en richesse et répondre aux attentes multiples des populations.
C'est pour cette raison que les assemblées locales ont l'obligation d'accompagner les citoyens dans la réalisation du développement local. La question qui mérite manifestement d'être posée à l'heure des bilans et des projections est de savoir si le pouvoir local s'implique réellement dans la concrétisation du développement, notamment en ce qui concerne l'initiative privée. Les observateurs disent qu'un développement n'a de sens que lorsqu'il y a place aux initiatives privées qui créent une dynamique économique expansionniste. Nul doute donc que l'implication des autorités locales se vérifie à ce niveau.
Prolongement naturel du pouvoir central, les élus locaux ont ainsi le devoir de réunir les conditions nécessaires pour accélérer la naissance de projets proposés par différents segments de la société. Jusque-là, nous n'en sommes qu'au stade de la théorie. Sur le terrain, les choses se présentent autrement. Les grands projets d'investissement traînent longtemps avant que soient réalisés les résultats escomptés. Il y a cependant ceux qui n'ont pas du tout vu le jour. Pour les porteurs de ces projets étouffés dans l'œuf, cela relève de la responsabilité des assemblées locales, qui n'accorderaient pas de crédit à certains projets. Un tel mur de méfiance a ainsi provoqué l'avortement de beaucoup d'investissements qui auraient contribué à l'essor régional. Du côté du pouvoir local, on s'en lave les mains. Maires et membres des assemblées locales évoquent souvent -à juste raison d'ailleurs- la limitation de leurs prérogatives de décision qui ont été transférées aux chefs de daïra et aux walis. Cette situation sanctionne à la fois les porteurs de projets et les responsables locaux. Les premiers doivent insister pour que leurs projets puissent se concrétiser. Ce qui est loin d'être une sinécure. C'est plutôt un parcours du combattant qui risque de durer plusieurs années. Les seconds sont visiblement placés dans une mauvaise posture où ils doivent subir les conséquences de décisions qui ont été prises ailleurs. Parfois, ils se retrouvent en face d'une émeute populaire aux conséquences désastreuses. Ainsi, il n'est pas difficile d'admettre qu'il est inapproprié de demander des comptes, dans un tel schéma de gestion, à un pouvoir local réduit à une existence très formelle. Ce facteur n'absout pas totalement les élus. Ces derniers se sont montrés, en effet, aptes à surmonter toutes les contraintes, y compris celles de l'administration, pour concrétiser certains projets. Des zones d'ombre entourent ainsi cette manière de gérer où des projets de valeurs et de portées économiques égales connaissent des issues différentes. Le citoyen investisseur -celui défini comme citoyen électeur- conclut dès lors à un traitement sélectif de la part des élus locaux qui facilitent la concrétisation de certains projets et en «barricadent» d'autres. C'est dire s'il y a un déphasage entre les populations et les institutions. D'un côté, il y a une attente grandissante en matière d'aides et de facilitation aux jeunes porteurs de projets d'investissement. De l'autre, ce sont des assemblées complètement dévitalisées qui assistent à la disparition de leurs prérogatives. L'affairisme et le trafic en tous genres trouvent ainsi un terrain fertile au moment où l'investissement créateur de richesses légales ne figure plus dans l'agenda des décideurs.
A. Y.


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