De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Sur 800 dossiers d'investissement acceptés par la commission du CALPI depuis 1994, les services de la wilaya dénombrent près de 600 projets qui n'ont pas démarré à ce jour. Pour la wilaya de Bouira, les responsables avaient déclaré l'an dernier que 2009 serait l'année de la concrétisation de l'investissement à travers les facilités accordées aux investisseurs et les zones d'activité créées pour attirer le maximum d'opérateurs qui désirent lancer des projets créateurs de richesses et d'emplois. Toutefois, ces prévisions optimistes ont été contrariées sur le terrain par plusieurs embûches ayant engendré le blocage de plusieurs projets et empêchant l'administration chargée de ce secteur d'avoir une situation claire sur l'investissement dans la wilaya. A cet effet, on parle de 115 projets qui devaient faire l'objet d'annulation et dont les promoteurs n'ont donné aucun justificatif sur le non-lancement de leur projets et ce, depuis l'obtention de l'avis favorable de la part des responsables du secteur. En effet, lors d'une rencontre de bilan tenue au niveau de la wilaya, à laquelle la presse locale a été invitée, le responsables de l'exécutif a déploré l'état des lieux dans lequel se trouvent plusieurs projets. Ce dernier a eu à interpeller plusieurs fois les directeurs des domaines, l'agence foncière de la wilaya, les représentants de Sonelgaz et d'autres organismes pour mettre fin aux attitudes bureaucratiques qui freinent le lancement de certains projets et l'implantation des entreprises. Par la même occasion, les responsables se sont interrogés sur l'absence remarquée de plusieurs propriétaires de projet non lancés, du moins pour s'expliquer sur les causes de non-concrétisation de leur investissement. Ce qui a été qualifié par les présents de manque de vision et de crédibilité de la part de ces derniers. Toutefois, 17 investisseurs ont marqué leur présence, certains sont venus même avec leur bureau d'études pour justifier les retards de réalisation, en faisant endosser la responsabilité à l'administration et à la commission du Calpi qui ont selon eux, géré leurs dossiers avec des lenteurs et des entraves.