Sri Lanka/élection : un mort dans une fusillade visant les partisans d'un opposant Hier, au Sri Lanka, des hommes armés ont ouvert le feu sur un bus transportant des partisans du principal adversaire du chef de l'Etat à l'élection présidentielle du 26 janvier, tuant l'un d'entre eux, a-t-on appris de source policière. Plusieurs autres personnes ont été blessées dans l'attaque, près de la ville de Hungama (sud), visant des partisans de l'ancien chef des armées, Sarath Fonseka, principal adversaire de l'actuel président Mahinda Rajapakse, qui se présente pour un second mandat. Les élections au Sri Lanka avaient déjà été entachées de violence par le passé mais il s'agit de la première attaque depuis l'annonce du scrutin présidentiel anticipé il y a quelques mois. Sarath Fonseka, un ancien général, a démissionné de l'armée à l'automne dernier après avoir été accusé par le président sri lankais d'avoir tenté de fomenter un coup d'Etat après la victoire militaire contre la rébellion séparatiste tamoule. Il a ensuite fait une entrée en politique fracassante, dénonçant la corruption de l'administration Rajapakse et se positionnant comme le principal adversaire du chef de l'Etat. Nigeria : trois Britanniques et un Colombien enlevés dans le Sud Trois Britanniques et un Colombien ont été enlevés hier matin dans le sud du Nigeria, région pétrolifère, lors d'une attaque ayant fait un mort, a-t-on appris de source sécuritaire et policière. Selon cette source, les quatre hommes ont été kidnappés vers 07h30 locales non loin de la ville de Port-Harcourt, capitale de l'Etat de Rivers. Selon un porte-parole de la police, Rita Abbey, le policier qui les escortait a été tué dans l'embuscade et le chauffeur blessé. Les trois Britanniques, John Benet, Martin Philips, Kevin Grey, et le Colombien Fabien Sanchez travaillaient sur un chantier de projet gazier opéré par la multinationale Shell. Le dernier enlèvement de travailleurs expatriés dans le sud du Nigeria remonte à juillet dernier. Près de 18 000 réfugiés congolais dans le sud de la Centrafrique Le nombre de réfugiés ayant fui les violences intercommunautaires en République démocratique du Congo (RDC), depuis début décembre, pourrait atteindre 18 000 personnes, a-t-on indiqué de source administrative. Le nombre de Congolais qui ont trouvé refuge dans le sud de la Centrafrique «pourrait atteindre 18 000 personnes», a déclaré à la presse, Gaspard Nogodé, sous-préfet de Mongoumba, ville située à 175 km au sud de Bangui. Cette ville accueille la plupart de ces réfugiés, alors pour les estimations du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) sont actuellement de l'ordre de 15 000 réfugiés. «Ils sont plus nombreux à la frontière entre la Centrafrique et la RDC», a-t-il ajouté. Au moins 270 morts, dont 187 civils, dans les violences autour de Dongo, alors que les déplacés sont estimés à 150 000, selon des chiffres officiels. Au moins 107 000 personnes se sont réfugiées dans le nord du Congo voisin, a dit le HCR à Brazzaville.