De notre envoyé spécial à Luanda (Angola) Abdelghani Aïchoun Les responsables du comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des nations ont animé conjointement hier, au stade du 11 Novembre de Luanda, une conférence de presse pour donner des détails sur le «bon déroulement» de la compétition. Tout en faisant un rappel de la genèse de l'octroi de cette édition à l'Angola, le directeur général du COCAN, M. Justino Fernandes, a estimé que tout a été mis en œuvre pour réussir l'événement. Il a indiqué à ce propos que le gouvernement angolais, qui a installé une commission ministérielle aussitôt que la CAF a octroyé l'organisation de cette CAN à son pays, a fourni énormément d'efforts pour une meilleure édition. Il donnera, à ce titre, le chiffre de 600 millions de dollars consacrés à la construction des quatre stades qui accueillent la compétition. Pour le reste, dira-t-il, c'est-à-dire la réhabilitation des routes, par exemple, ou de quelques infrastructures, comme les aéroports, les hôtels, Fernandes a signalé que le pays est en reconstruction. La majorité des projets étaient donc déjà en voie de réalisation. Il a tenu à affirmer qu'auparavant, l'Angola, qui venait tous juste de sortir d'une guerre civile, ne disposait pas de beaucoup d'infrastructures sportives. Dans la capitale, il y avait deux stades, Cedadella, qui peut accueillir plus de 50 000 personnes, mais ne répondant pas aux normes de la FIFA, précise-t-il, et Coqueiros, qui est petit. «Ce qui a été fait est un legs pour la jeunesse», a-t-il ajouté. Si la CAF avait porté son choix sur l'Angola, c'était pour faire l'équilibre entre les régions. «La CAN ne se déroulait qu'en Afrique du Nord et de l'Ouest. Il n'y avait qu'une seule édition en Afrique de l'Est», a-t-il indiqué. Pour ce qui est de la cherté de l'hébergement, il a indiqué que les prix élevés des hôtels sont dus au manque d'infrastructures. En dernier lieu, M. Antonio Mangueira, directeur exécutif du COCAN, a donné quelques chiffres en ce qui concerne le nombre de personnes ayant participé à cette CAN. Près de 13 600 personnes ont été accréditées, dont les médias, les équipes, le staff organisationnel... Pour les journalistes et photographes, plus de 640 ont été accrédités. Là encore, il a affirmé que le problème survenu les premiers jours, à savoir un blocage dans le système d'établissement des accréditations, a été vite réglé. En somme, pour les responsables du COCAN, cette édition est une réussite.