Des cellules d'étude sur le phénomène de la remontée des sels capillaires ont été créées au niveau des services de l'habitat à travers le pays, pour la maîtrise et le suivi de la situation des bâtisses, a déclaré hier à Tindouf le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Noureddine Moussa. Présidant l'ouverture des travaux de la journée technique sur «la conception et la réparation des ouvrages contre les remontées des sels capillaires», le ministre a indiqué que la création de cellules spécialisées vise l'étude de ce phénomène pour une meilleure maîtrise de la qualité et le suivi des infrastructures, notamment des anciennes bâtisses. «La mise au point d'un guide servant d'outil d'action pour la consécration du facteur ‘‘qualité'' dans l'habitat vient d'être également lancée», a précisé M. Moussa. Il a indiqué que les anciennes bâtisses, notamment celles situées dans les régions du Sud, sont les plus exposées à la remontée des sels capillaires. «Les nouvelles bâtisses devraient être conçues en fonction des normes requises et soumises aux études approfondies susceptibles de leur épargner ce phénomène naturel», a ajouté le ministre de l'Habitat. M. Moussa, qui a affirmé que la protection des ouvrages de ce phénomène est le garant de leur pérennisation, a invité les participants à accorder davantage d'importance et de temps aux études techniques et aux conceptions architecturales, et d'impliquer les centres et instances nationaux chargés de l'urbanisme dans ces opérations. «Plusieurs projets ont accusé du retard, du fait de la non-maîtrise des conceptions et études approfondies», a-t-il noté. Les travaux de cette journée technique se déroulent avec la participation des responsables du secteur de l'habitat et de l'urbanisme des wilayas de Saïda, Naama, Adrar, Bechar, El Bayadh et Tindouf. Au cours de sa visite, M. Moussa doit inspecter à Tindouf des projets d'habitat, certains en cours de réalisation.