Du côté du public algérien, les traces d'une telle rencontre resteront indélébiles tant les supporters des Fennecs furent surpris par un arbitrage scandaleux et partial. On avoue qu'un petit nuage noir, qui allait assombrir leur avenir dans cette demi-finale, flottait sur la rencontre après un premier quart d'heure de jeu. Entre un arbitre complètement dépassé par les événements, à la limite de l'incompétence, et un autre qui officiait avec des jougs, il y avait une girande différence. Supporters, journalistes, officiels et joueurs ont été outrés, mortifiés, meurtris jusque dans leur âme pour avoir été l'objet d'une véritable humiliation de la part de celui qui était censé faire régner l'ordre, protéger les joueurs et juger loyalement comme le veut la réglementation. Et dire que le club Algérie et ses supporters ont cru, avec tout le respect souhaité, que Coffi Kodja, le Béninois, très connu pour son arbitrage maison, allait être juste dans ses décisions. Maintenant, c'est confirmé pour les supporters algériens et les puristes, qui ont découvert la vraie face de l'arbitre. Il ne faut pas oublier qu'il a été le principal acteur dans cette joute. Il faut également reconnaître que la formation égyptienne ne s'attendait pas à un pareil scénario. Si elle savait qu'elle allait bénéficier de la bénédiction de l'arbitre, elle ne pensait pas bénéficier de toute cette largesse. Coffi Kodja fut à l'origine d'un penalty exécuté en deux temps et qui devait être refusé. Mais, à l'étonnement général, il expulsa Nadir Belhadj, avertit le gardien Chaouchi avant de l'expulser à cinq minutes de la fin. Menés au score, les joueurs algériens ne baisèrent pas les bras. Souvenez-vous bien du nom de celui qui a carrément poussé les Verts au bord de l'hystérie. Il s'appelle Coffi Kodja. Il a fait un véritable festival d'erreurs, de partialité et de mauvaise foi. On savait que cet arbitre sans personnalité allait offrir sur un plateau la victoire aux Egyptiens et sur quel score ? Ce que l'on a vu dans cette demi-finale est honteux. Le football reste, avant et après tout, un sport et non un marché. La CAF, dont le siège est installé au Caire pour une raison que seul Issa Hayatou, le président, continue à soutenir, est une devanture pour masquer un manque grandissant de compétence. Bref, il y a de tout dans cette CAF sauf la défense des nobles valeurs que prône le sport. Nul n'oubliera cette demi-finale de Benguela. Les joueurs de l'équipe nationale algérienne et le public, garderont un bien mauvais souvenir de ce déplacement. Le bras droit de Hayatou et sponsor de l'Egypte n'a pas raté cette occasion pour faire des Algériens une victime toute désignée, comme il l'a déjà fait pour les Tunisiens contre le Cameroun lors de la CAN 2008 au Ghana, puis l'Etoile du Sahel, le Club Africain, l'Espérance de Tunis et bien sûr le CS Sfax, et cela sous l'œil complice d'Issa Hayatou, descendu pour le féliciter lors de la finale de la Supercoupe des clubs. Car, comme ce jour-là, Coffi Kodja a bien accompli sa mission consistant à éliminer le CS Sfax. Merci M. Kodja ! M. G.