Les instructions du secrétaire général de la CAF, l'Egyptien Mustapha Fahmi, ont été appliquées à la lettre par l'arbitre béninois. Que dire de l'élimination de l'Algérie par l'Egypte en demi-finales de la Coupe d'Afrique des nations? «On ne peut pas battre l'arbitre». Cette phrase résume à elle seule toute la déception des Fennecs «éliminés» par l'arbitrage scandaleux du Béninois Koffi Codjia. Son parti pris n'est plus à démontrer. Certes, sur un continent où les arbitres de haut niveau ne courent pas les rues, l'heure est à l'indignation en Algérie. Une fois de plus... En effet, le refere béninois, pour rappel, a notamment oublié de siffler un penalty flagrant pour le Gabon face à la Tunisie lors du premier tour. Jeudi, il n'a pas oublié de distribuer des cartons rouges aux joueurs algériens. Serait-il daltonien pour voir les Verts en rouge? Une certitude, jeudi, Koffi Codjai a prouvé sa partialité. C'est l'avis de toutes la presse internationale, notamment française et africaine qui ne s'est pas gênée de «pointer» du doigt l'arbitre. Les Egyptiens ont parfaitement réussi leur coup en faisant semblant, avant la rencontre, de refuser Koffi Codjia à cause de ses récentes bourdes qui ont déjà coûté très cher à plusieurs équipes, notamment, la Tunisie. La Fédération égyptienne s'est même permis le luxe de critiquer ouvertement l'arbitre béninois, histoire de préparer le terrain, avant que le début de la CAN. «Boy» de l'Egyptien Mustapha Fahmi, secrétaire général de la CAF, Koffi Codjia a bien tenu son rôle et exécuté à merveille sa mission. C'est Mustapha Fahmi qui inscrit à chaque fois le nom de Koffi Codjia sur la liste des arbitres à retenir pour la phase finale de la Coupe d'Afrique. Voyant que les Fennecs faisaient jeu égal avec les Pharaons, Koffi Codjia passera à l'acte. Tout à commencé à la 22' minute, lorsque Koffi Codjia brandit le carton jaune au meilleur défenseur algérien, Rafik Halliche, sous prétexte d'une charge sur le gardien Issam El Hadary. Quelques minutes plus tard, le douteux Codjia siffle un penalty très sévère en faveur des Egyptiens même si tout le monde a vu que Halliche n'a joué que le ballon et non pas Imad Meteeb. En 30 secondes, Koffi Codjia a scellé le sort de la partie en accordant un penalty aux Egyptiens et en expulsant le défenseur algérien le plus en vue de cette compétition. La crédibilité de la CAN venait de voler en éclats. En outre, juste avant que Zidan n'inscrive le second but égyptien, Koffi Codjia et son premier assistant ont fermé les yeux sur une faute évidente commise sur Mourad Meghni tout près du point de corner. Sur l'action suivante, l'Egypte double la mise. A deux à zéro et réduis à 10, les Verts ne voulaient pas lâcher prise aussi facilement mais c'était sans compter sur l'arbitrage catastrophique du Béninois qui allait, par la suite, brandir deux autres cartons rouges. Si le premier décerné à Nadir Belhadj était, certes, évident et logique, il n'en était pas de même pour le gardien Chaouchi, irrité par l'antisportivité de l'attaquant égyptien, Gédo, qui avait continué de jouer en dépit du fait que le refere avait sifflé un hors-jeu. A 8 contre 11, les jeux étaient faits et les dés pipés. D'ailleurs, même le public angolais présent s'est rendu compte de la machination en quittant le stade d'Ombaka juste après le 4e but égyptien inscrit à la 86' minute de jeu. Même les meilleurs réalisateurs égyptiens n'auraient jamais pu concocter un tel scénario favorable à leur équipe. Koffi Codjia l'a fait sans aucun scrupule ni crainte d'une quelconque instance. Suffisant pour comprendre, que le travail de coulisses de Mustapha Fahmi a porté ses fruits au grand bonheur des 85 millions de ses compatriotes qui ne parlaient que de cette fameuse revanche après la qualification amplement méritée de l'Algérie pour la Coupe du Monde (match de Khartoum). L'arbitrage scandaleux de Koffi Codjia qui fera, sans l'ombre d'un doute, beaucoup de bruit lors des prochains jours, restera comme une autre tâche noire de cette CAN 2010. L'arbitrage africain se distingue, encore une fois, comme étant parmi les moins bons du monde!