De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani La «défaite» des Verts face à une équipe égyptienne, «rassurée» et assurée à l'avance d'une victoire programmée par un scénario où le héros n'est autre que l'arbitre béninois Coffi Codjia, n'est en réalité pas une, nos héros n'ont pas baissé les bras et ont continué à jouer jusqu'à la fin. Le sifflet a mis fin au cauchemar, le cauchemar des cartons rouges exhibés à tout va. «Pendant qu'il y était, il fallait faire expulser tous les joueurs du terrain et laisser ces ‘‘phares à cons'' jouer seuls. C'est une véritable mascarade à laquelle nous avons assisté pendant 90 minutes, non pas de jeu mais d'arbitrage honteux», nous lance un jeune supporter toujours avec son drapeau qu'il agite fièrement. Etre vaincu dans de telles conditions n'est pas une défaite. «A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire», nous dit un vieux supporter de la cité Auzas ; le match leur a été offert sur un plateau d'argent et ils n'avaient qu'à se servir et c'est ce qu'ils ont fait. C'est inadmissible, il faudrait que la CAF réagisse à cette mascarade et prenne les décisions qui s'imposent.» L'amertume, la tristesse et le sentiment d'avoir été floués ont caractérisé les commentaires des supporters rassemblés hier en petits groupes sur le cours de la Révolution, à la place Alexis Lambert où à la très populaire place d'Armes. Tout le monde que vous voyez ici à la place d'Armes est avec les Verts, nous continuerons à les soutenir quelle que soit la situation parce qu'ils nous ont rendu l'espoir et rien que pour ça nous sommes avec eux jusqu'à la fin», nous confie un jeune supporter. Cet élan du cœur, cet amour inconditionnel et cette confiance que les supporters annabis témoignent pour les Verts valent plus qu'une victoire et apportent du baume au cœur, un cœur qui bat exclusivement pour les Ziani, Halliche, Belhadj, Bouguerra, Antar Yahia… One, two, three…Viva l'Algérie ! Nous sommes mondialistes, n'en déplaise à certains !