De notre envoyé spécial à Benguela Abdelghani Aïchoun Les spécialistes et observateurs qui se trouvaient à Benguela ont tous été unanimes à décrier le «mauvais» arbitrage du Béninois Coffi Codja qui, rappelons-le, a expulsé trois joueurs algériens lors du match Algérie-Egypte comptant pour la demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations et qui s'est terminé au profit des Egyptiens sur le score de quatre buts à zéro. Si certaines expulsions étaient, somme toute, «logiques», comme celle du défenseur Nadir Belhadj, il n'en demeure pas moins que c'est l'attitude du referee qui a «poussé» les joueurs à bout. A ce titre, l'entraîneur français Claude Le Roy a insisté sur le fait que le problème, dans l'expulsion de l'autre défenseur, Rafik Halliche, c'est la «gratuité» du premier carton jaune, survenu à la 29e minute. C'est à partir de là que tout s'est enchaîné par la suite. D'autres journalistes travaillant pour les médias continentaux ou même européens ont également été de cet avis. L'un d'entre eux, un rédacteur au journal sénégalais le Stade, s'est dit outré par l'arbitrage durant cette CAN. Celui-ci a même «saisi» le staff technique égyptien sur cet arbitrage. «Après le mauvais arbitrage du match des quarts entre l'Egypte et le Cameroun [un but non valable a été accordé à l'Egypte durant cette rencontre, ndlr], voilà que la même chose se passe en demi-finale face à l'Algérie», a-t-il déclaré à l'endroit de Chawki Gharib, l'entraîneur adjoint de l'Egypte. Il est utile de signaler par ailleurs que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, qui est également membre du comité exécutif de la CAF, d'habitude peu bavard sur ces aspects-là, a signalé que «c'est la première fois qu'un arbitre expulse trois joueurs en demi-finale d'une telle compétition». L'arbitrage du Béninois Coffi Codjia n'a donc laissé personne indifférent.