Une autre plume de la presse nationale s'est tue. Mohamed Hamdi, plus connu sous le nom de Hadj Hamdi, est décédé vendredi dernier à l'âge de 67 ans à la suite d'une longue maladie. Hadj Hamdi était un homme de presse au parcours riche et diversifié. Mohamed Hamdi avait été parmi la première promotion de l'école nationale du journalisme d'Alger au début des années 1960 aux côtés d'autres doyens de la presse nationale. Il débuta sa longue carrière à la revue de l'Armée nationale populaire (ANP), El Djeich, avant de rejoindre le quotidien El Moudjahid, au début des années 1970. Dans ce quotidien national, il avait notamment animé les rubriques nationale et économique durant plus de 15 ans, contribuant à la formation de nombreux journalistes algériens. Au milieu des années 1980, il intégra l'hebdomadaire du Front de libération nationale (FLN), Révolution africaine, où il occupa le poste de chef de département économique, avant d'être promu directeur de la rédaction. En 1989, il a été nommé directeur général de l'APS, poste qu'il occupa durant plus d'une année. Feu Mohamed Hamdi avait occupé le poste de cadre supérieur au sein de l'Algérienne des eaux (ADE). Hadj Hamdi a également fait partie de la première équipe qui a lancé la Nation et après la Tribune où il a travaillé comme responsable du desk de 1994 à 1996. Le défunt a été inhumé hier après la prière du dohr, au cimetière de Birkhadem (Djenane Sfari), en présence d'une foule nombreuse composée de ses amis de la presse et de la classe politique. A. G.