Un problème épineux a marqué le séjour de quelques équipes nationales africaines de handball pour bénéficier de l'apport de leurs joueurs expatriés, notamment en France. Il s'est d'ailleurs posé jusqu'à la veille de la CAN 2010 en Egypte. Auparavant, cette participation ne posait pas de problème car la compétition européenne inter-nations coïncidait avec les dates retenues par la CAHB pour le déroulement de la CAN. Or, la situation est tout autre après que l'instance africaine ait pris la curieuse décision de renvoyer l'édition de 2010 à la seconde quinzaine du mois de février sous prétexte que les dates initialement retenues coïncident avec la CAN 2010 de football qui a eu lieu en Angola. Inutile de chercher ailleurs, la raison est bien simple : au sein de la CAHB, une partie ne tient en aucun cas à ce que les sélections algérienne ou tunisienne se présentent en Egypte avec tous leurs joueurs évoluant en Europe. La CAHB, quant à elle, présente les choses autrement, renvoyant ses plaignants à un article des règlements de la Fédération internationale de handball qui oblige les clubs disposant de joueurs étrangers à les libérer, à la demande de leurs fédérations respectives, quinze jours avant le coup d'envoi d'une compétition aussi importante qu'un championnat continental. Faudrait-il que ces mêmes clubs respectent le contenu de cet article, ce qui ne semble pas être le cas, particulièrement pour les équipes françaises A. H.