L'UE entamera la formation de 2 000 soldats somaliens en mai prochain L'Union européenne (UE) entamera en mai prochain la formation de 2 000 soldats somaliens, a-t-on indiqué de source militaire. Cette formation devrait durer six mois à Bihanga, dans l'ouest de l'Ouganda, a affirmé le général de brigade Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant des forces armées françaises, lors de la cérémonie marquant la fin de la formation de quatre semaines en faveur de 1 700 soldats ougandais. Ils seront envoyés en Somalie en mai prochain, dans le cadre de l'Amisom, la mission de maintien de la paix de l'Union africaine (UA), a-t-il précisé. Cette formation permettra ainsi de porter à 6 000 le nombre de militaires bien entraînés de l'armée somalienne. Déployée depuis mars 2007 en Somalie pour soutenir le gouvernement somalien dans sa lutte contre les insurgés, l'Amisom compte aujourd'hui 5 268 soldats, constitués de trois bataillons ougandais et de trois bataillons burundais. Yémen : la rébellion annonce un début de retrait et la libération de Saoudiens La rébellion chiite au Yémen s'est retirée de ses positions autour de l'aéroport de Saada, dans le nord du pays, et préparait la libération de prisonniers de guerre saoudiens, en application des termes du cessez-le-feu décrété jeudi soir, a affirmé hier son porte-parole. Les rebelles avaient commencé à «démanteler les barrages» qu'ils tenaient sur les principaux axes routiers dans le nord du pays «en prévision de la réouverture des routes», conformément aux mécanismes convenus pour la mise en œuvre du cessez-le-feu. Par ailleurs, les rebelles vont libérer les prisonniers de guerre saoudiens qu'ils avaient capturés après l'intervention, début novembre, de l'armée saoudienne dans les combats. Après six mois de combats sanglants dans le nord du Yémen, le cessez-le-feu semblait respecté. Ce conflit, entre Zaïdites et rebelles, qui dure depuis 2004, a causé des milliers de morts et 250 000 déplacés. Les dirigeants chypriotes grec et turc d'accord pour poursuivre les pourparlers Les dirigeants chypriotes grec et turc se sont mis d'accord vendredi dernier à Chypre pour poursuivre leurs négociations visant à réunifier l'île, à l'approche de l'élection d'un nouveau dirigeant de la communauté chypriote turque. Le président chypriote et dirigeant chypriote grec Demetris Christofias a proposé la tenue de quatre sommets avant le scrutin du 18 avril, a indiqué un porte-parole du gouvernement. «En consultation avec les Nations unies à Chypre, ces réunions auront lieu le 24 février puis le 4, le 16 et le 30 mars», a déclaré le porte-parole. M. Christofias et le dirigeant chypriote turc Mehmet Ali Talat mènent depuis ces 17 derniers mois des discussions en vue de trouver une solution au problème de Chypre. Le mois dernier, ils ont participé à une série de discussions intensives qui ont culminé lors d'une visite à Chypre du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.