Hier, sur les ondes de la Chaîne III, l'heure était à la mobilisation pour l'emploi. C'est dans ce cadre qu'il y a lieu de mettre «fil rouge emploi», une idée qui vise à débattre de l'emploi et à faire connaître surtout aux jeunes les nombreuses opportunités qui leur sont offertes en matière d'emploi. Il faut dire que ce sont les jeunes qui ont constitué le point de mire des intervenants surtout que les statistiques attestent que sur 4 jeunes 3 sont au chômage. Outre les invités venus exposer les différents mécanismes mis en place pour faciliter l'emploi aux jeunes, il y avait des reportages mais aussi des interventions d'auditeurs. Pour les initiateurs de cette idée, cette journée de l'emploi vise surtout à inculquer la culture de l'entrepreneuriat, loin de l'esprit de l'assistanat. Et comme connu de tous, l'un des obstacles freinant l'emploi des jeunes a trait au volet financement. Un des invités de l'émission était l'un des responsables centraux de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem). Le standard explose. Les auditeurs voulaient savoir davantage sur les modalités d'octroi du crédit, sur les échéances de remboursement ainsi que sur bien d'autres volets. Un auditeur, dont la femme est TS en informatique, voulait savoir si celle-ci pouvait bénéficier de l'Angem et aussi si elle a le droit (au cas où la réponse serait positive) d'activer dans une autre spécialité autre que la sienne. «Si votre femme n'a pas bénéficié d'un microcrédit de la part de notre organisme, elle est éligible», lui dira le responsable de l'Angem, mettant en évidence le fait que le créneau d'activité choisi par le potentiel bénéficiaire ne doit pas différer de la spécialité qu'il maîtrise. Un autre auditeur voulait savoir s'il lui était possible de bénéficier d'un crédit, sachant toutefois qu'il ne disposait pas d'un diplôme attestant ses capacités dans le domaine qu'il ciblait. On lui fera savoir que s'il possède des qualifications et un savoir-faire, l'octroi du crédit ne posait pas problème. Au sujet de la possibilité de bénéficier d'un microcrédit alors qu'il n'a pas de résidence fixe, un autre auditeur s'est vu signifier que de par le monde avoir une résidence fixe était une condition nécessaire. Pour se résumer, l'invité de l'émission dira que l'Angem octroie les crédits à ceux qui vivent dans la précarité ou qui ne peuvent, faute de solvabilité, bénéficier de crédits bancaires. Lors de l'émission «En toute franchise», le directeur général de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), M. Ahmed Chawki Taleb, fera savoir que l'allègement du dispositif et la participation des banques ont permis de porter le nombre de micro entreprises créées au 31 décembre 2009 à plus de 18 000 et le nombre d'emplois générés par le dispositif à 40 000, soit une moyenne de 2 à 2,5 emplois par entreprise. La prochaine journée de l'emploi de la Chaîne III sera dédiée aux travailleurs retraités chercheurs d'emploi. B. L.