Photo : Riad Par Youcef Salami L'activité d'exploration entreprise par Sonatrach et ses associés étrangers a absorbé 4,6 milliards de dollars en investissements, entre 2000 et 2007, consacrés au forage de près de 460 puits, est-il noté dans un rapport de bilan élaboré par le ministère de l'Energie et des Mines. Dans ce document, il est question également de l'évolution du nombre de contrats d'association passés entre 1986 et 2006 : une moyenne annuelle de cinq contrats a été enregistrée entre 1986 et 2000, proportion qui a fortement augmenté ces dernières années. A partir de 2000, une nouvelle procédure d'attribution de marchés a été introduite sur le marché national des hydrocarbures. Il s'agit d'appels d'offres en deux temps. C'est ce mécanisme qui a permis d'augmenter le nombre de contrats et de les conclure dans des délais plus courts, selon les appréciations du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Dix contrats d'association ont pu être passés en 2007, est-il rappelé dans ce rapport. Autre indice, la production primaire des hydrocarbures, tirée par le relèvement de la production de pétrole brut et de gaz naturel, a atteint, durant la période 1999-2007, des pics jamais atteints par le passé. C'est le résultat d'une forte relance des investissements à la fin des années quatre-vingt-dix. C'était dans l'intervalle 2000-2007. La production pétrolière a réalisé environ 1,4 million de barils par jour en 2007, contre 890 000 en 2000, soit une hausse de 57%. Membre influent au sein de l'OPEP, elle veut augmenter ses quotas de production. Elle en a fait la demande depuis plusieurs années. Pour qu'elle puisse relever ses quotas, il faut que les autres membres diminuent les leurs. Investissements colossaux également en amont. Annuellement, près de trois milliards de dollars sont ainsi mobilisés entre 2000-2007, contre environ une moyenne annuelle de 1,2 milliard de dollars antérieurement à 1999, comme mentionné dans le rapport en question. Et, vu l'éloignement des champs pétrolifères des zones d'évacuation, le transport par canalisations demeure un des importants segments dans l'industrie pétrolière nationale.