René Préval : «Nous remercions l'ensemble de la communauté internationale qui s'est mobilisée pour apporter de l'aide à Haïti. Mais il y a un problème de coordination de l'aide. C'est en amont que l'aide doit être organisée et j'appuie fermement la proposition de l'ancienne ministre française Mme Nicole Guedj, qui est avec nous aujourd'hui, de créer, à l'instar des Casques bleus de l'ONU qui font des interventions de maintien de la paix, une unité internationale sous l'égide de l'ONU, les Casques rouges qui regrouperaient la somme des pays qui le voudraient bien pour qu'en amont cette aide soit coordonnée et qu'elle arrive avec efficacité le jour 1 et pas plus tard. Parce qu'il y a beaucoup de vies à sauver. L'exemple d'Haïti a montré qu'on perd beaucoup de temps dans une coordination sur place. Je passe la parole à Mme Guedj.» Nicole Guedj : «Juste pour vous dire, messieurs, combien il est important aujourd'hui que le président Préval, sur cette terre qui a été martyrisée, lance cet appel international de création d'une force de Casques rouges 100% humanitaire, une force de coordination de tous les secours qui arrivent de toute la planète. Il est important de coordonner. Nous avons assez de moyens pour sauver des vies. Nous aurions pu sauver en Haïti bien plus de vies grâce à de la coordination. Ce qui est en jeu, c'est la vie des hommes et des femmes après les catastrophes. C'est à l'ONU et à cette échelle qu'il faut coordonner l'action. Merci, monsieur le président Préval, d'avoir lancé cet appel de votre pays.»