La deuxième édition du Forum économique de la Méditerranée se tiendra à Rome (Italie) les 25 et 26 février prochains. Ce forum prévoit la participation de nombreuses délégations ministérielles, confédérations d'entreprises nationales, de groupes bancaires, d'agences de promotion des investissements et des principales entreprises nationales provenant de 13 pays du bassin méditerranéen. C'est ce qu'a annoncé hier le premier responsable de l'Institut italien du commerce extérieur lors d'un point de presse organisé à Alger. La même source a également fait savoir que ce deuxième rendez-vous fait suite à la première édition qui s'est déroulée en 2006 à Palerme et dont l'objectif fixé par les entreprises italiennes est de participer au processus de privatisation initié par les pouvoirs publics algériens. «L'objectif de la présente édition est de renforcer les relations économiques avec les pays méditerranéens concernés et d'approfondir les possibilités de coopération industrielle et d'investissements pour les entreprises italiennes avec leurs homologues du bassin méditerranéen», a-t-il expliqué. Indiquant que pas moins de 150 entreprises italiennes et plus de 200 opérateurs étrangers de 13 pays de la Méditerranée prendront part à cet événement économique, la même source a fait savoir que l'Algérie participera avec 25 entreprises privées. Celles-ci seront conduites sous la houlette de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), le Forum des chefs d'entreprise (FCE), ainsi que le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF). Selon la même source, un nombre important d'entreprises d'ores et déjà confirmé leurs participations, à l'image du groupe Cevital, du Cosider, ainsi que d'autres opérateurs intervenant dans les différents secteurs. Présent à cette conférence de presse, M. Yousfi, président de la CGEA, a rappelé que le premier rendez-vous, organisé en 2006, a été très «positif», pour les entreprises algériennes, compte tenu, de la nature du tissu industriel italien. En clair, la participation algérienne a pu tirer les enseignements nécessaires à tout ce qui a trait au développement des PME, d'autant que l'économie italienne est basée sur les petites et moyennes entreprises. Faisant savoir que la présente rencontre sera également d'un apport considérable, d'autant que la délégation algérienne aura des pourparlers et des rencontres techniques avec ses homologues étrangères, surtout italiennes. Lui emboitant le pas, Réda Hamiani président du FCE, qui participera pour la première fois à cet évènement économique international, a plaidé, bec et ongles, pour la coopération bilatérale entre les pays de la Méditerranée, surtout dans le cas de l'Algérie. Pour le patron du FCE, la coopération multilatérale, à l'image des groupements tels que les zones de libre-échange et l'accord d'association avec l'Union européenne, n'ont pas été bénéfiques pour l'économie algérienne. Pis, l'Algérie s'est retrouvée dans le camp des perdants. De son côté, M. Benkhelfa (ABEF) a indiqué que plusieurs banques feront le déplacement, entre autres la BNA et El Baraka Bank. S. B.