Les libertés syndicales sont garanties par la loi et la Constitution algériennes, a assuré hier le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, à Boumerdès, réaffirmant le «caractère irréversible de cet acquis». «A nous, maintenant, de canaliser ces acquis dans l'objectif de concentrer tous les efforts et énergies nationales pour une fin plus noble, à savoir l'édification d'une économie nationale forte», a-t-il déclaré à Boumerdès en marge des festivités marquant la double célébration du 39e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et du 54e anniversaire de la création de l'UGTA. M. Louh a estimé que ce n'est qu'à la condition d'une «économie forte, caractérisée par sa compétitivité interne et externe, que l'Etat ambitionne de construire grâce aux efforts de tous, et qu'il sera possible de générer l'impact positif attendu dans tous les domaines social, culturel et politique, et de là offrir au citoyen la prospérité qu'il attend». Intervenant à son tour, le secrétaire général de l'UGTA, M. Abdelmadjid Sidi Saïd, a soutenu que «le combat syndicaliste en Algérie est et demeurera basé sur la revendication permanente de l'amélioration des conditions des travailleurs en général et de leurs droits légitimes dans tous les domaines». La célébration de ce double anniversaire a constitué une opportunité pour MM. Louh et Sidi Saïd de procéder à l'inauguration d'un CEM au centre-ville de Boumerdès baptisé au nom du chahid Aïssat Idir, fondateur de l'UGTA, avant la tenue d'une cérémonie d'hommage à sa famille et l'inauguration d'une fresque murale sur le même thème. R. I.