En présence des ministres de l'Industrie des deux pays, une convention a été signée, hier, à l'hôtel Sofitel d'Alger, entre la Confédération algérienne du patronat (CAP) et la Confédération de l'industrie de la République tchèque. Cette rencontre, marquée par la présence d'une forte délégation d'hommes d'affaires tchèques, a permis de passer en revue l'état des relations économiques entre les deux pays. Les possibilités de partenariat entre les entreprises algériennes et tchèques ainsi que les possibilités d'investissement en Algérie pour les entrepreneurs de ce pays ont été les thèmes abordés tout au long de cette rencontre. Côté algérien, le ministre de l'Industrie et la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, en rappelant à ses invités les réformes entreprises par l'Algérie pour l'amélioration de l'environnement économique, le programme de développement lancé et les richesses existantes dans le pays, a indiqué qu'il s'agit d'une rencontre «de reprise de contact». «Ces deux dernières années, nos rapports étaient très importants, contrairement aux années 90 ou les deux pays ont vécu des périodes difficiles ; d'ailleurs ce sont ces raisons qui ont poussé les deux pays à perdre un peu le contact», a indiqué le ministre. Pour Temmar, la visite des ministres de l'Industrie et de l'Agriculture vient après celle effectuée par El Hachemi Djaaboub, le mois de novembre passé. «Ces visites entrent dans le cadre de renforcement des relations bilatérales et également pour revoir les rapports concernant les investissements entre les deux pays. La République tchèque peut nous offrir beaucoup de choses importantes, d'autant qu'il s'agit d'un pays très industrialisé. L'Algérie pourrait profiter de l'expérience de ce pays dans les secteurs de la pharmacie, de l'agro-alimentaire, de l'électronique, de la mécanique, de la chimie et de la pétrochimie. Dans ces domaines, ils ont de très fortes compétences, donc il est extrêmement important pour nous de reprendre les relations avec eux. Il s'agit d'un redémarrage de nos relations économiques», a-t-il expliqué à la presse en marge de cette rencontre. Du côté de la CAP, cette convention vise à développer et à asseoir un partenariat approprié entre les entreprises des deux pays, tant au plan de l'information qu'à celui des débouchés sur la base d'identification de partenaires potentiels pour un transfert technologique. Il est à souligner que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint en 2009 pas moins de 150 millions de dollars, en augmentation de 38%. S. B.