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Augmentations salariales imminentes pour les personnels de la santé et de l'enseignement supérieur Sidi Saïd l'a annoncé hier lors du 10ème congrès de l'Union de wilaya UGTA d'Alger
Photo : Riad Par Amar Rafa Une revalorisation salariale imminente pour les personnels de la santé et de l'enseignement supérieur a été annoncée par Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, hier, lors des travaux du 10ème congrès de l'Union de wilaya UGTA d'Alger. Il a également indiqué que le dialogue social autour des 22 conventions de branches entamé il y a quelques semaines «aboutira à l'augmentation des salaires même dans les entreprises du secteur privé qui ont donné leur accord de principe à ce sujet». Rendant hommage à la fédération UGTA de l'Education nationale qui, a-t-il dit, «a réussi à obtenir une augmentation conséquente pour la communauté de l'éducation», il a ajouté que «les secteurs de la santé et de l'enseignement supérieur -qui négocie d'arrache-pied avec sa tutelle- connaîtront pour leur part une augmentation de salaires». Devant quelque 400 congressistes, Sidi Saïd a prôné le dialogue et la concertation comme unique voie pour améliorer la situation des travailleurs, en saluant «la dynamique du dialogue et de concertation pour l'amélioration des conditions de travail que connaît le pays». Le numéro un de la Centrale syndicale a en outre appelé à la lutte contre la spéculation dans la même optique de la préservation du pouvoir d'achat des travailleurs algériens. Il a affirmé dans ce sens que l'UGTA «n'est pas responsable de la dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs», ajoutant à ce sujet qu'il s'«agit aujourd'hui de mener une bataille contre les spéculateurs, responsables de l'augmentation des prix sur le marché». Il a, dans ce contexte, lancé un appel «pour ne pas se taire devant la chaîne des spéculateurs et de la combattre sur tous les fronts», à commencer par le boycott des produits de consommation importés. Selon lui, «l'argent consacré à l'importation de produits de consommation, notamment les fruits (pommes et pastèques) devrait être consacré à l'investissement productif pour une relance économique du secteur public». Interrogé en marge du congrès sur la poursuite de la grève des enseignants de l'éducation nationale, Sidi Saïd a déclaré «ne pas comprendre le sens de la poursuite de la grève après la satisfaction des revendications des travailleurs du secteur».