Photo : S. Zoheïr Par Badiaa Amarni Il existe aujourd'hui 1 000 entreprises certifiées en Algérie, dont 370 l'ont été par le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements, lequel a inscrit l'adhésion de 435 entreprises à cette opération depuis son lancement en 2001. L'apport en termes d'aides à cette opération est de l'ordre de 50% pour ce qui est de la phase d'accompagnement dans la limite de 3 millions de DA, en plus d'un million de DA pour la phase certification, a fait savoir M. Telaïlia Abdallah, chef d'études au département ministériel de Hamid Temmar, qui est revenu dans le détail sur le programme mis en place pour inciter les entreprises à adhérer à ce programme dont le seul critère requis est la volonté d'aller dans cette voie. C'était à l'occasion du Forum international de la qualité organisé hier à l'hôtel Mercure par Buzz Communication. Il a également souligné que l'ancienne convention a été révisée pour encourager plus de sociétés à adopter cette démarche. Selon lui, à partir de cette année, l'aide du ministère atteindra 80% au lieu des 50% initialement pour la phase d'accompagnement et 80% pour la phase certification. Il a aussi souligné l'élargissement du dispositif à l'Iso 22 000 et à la certification sur la santé et la sécurité en entreprise. Il annoncera que 100 autres entreprises sont inscrites au programme de certification du ministère pour 2010. Pour ce qui est des perspectives, il dira qu'il s'agit de profiter de l'expérience des pays étrangers pour améliorer la certification, d'accompagner 32 organismes, dont 24 laboratoires, ainsi que 20 entreprises à potentiel d'exportation à lancer l'étude d'un grand laboratoire à Sidi Abdallah, de renforcer l'IANOR (Institut algérien de normalisation) et Algerac (Organisme algérien d'accréditation) en moyens humains et financiers. La qualité doit s'intégrer dans l'économie algérienne pour qu'elle ne repose pas seulement sur les hydrocarbures. Il s'agira, grâce à cette qualité, de «faire accéder les produits algériens sur le marché européen et pourquoi pas international». Le marché peut jouer des tours aux consommateurs, dira-t-il, citant l'exemple des dysfonctionnements des systèmes de freinage des véhicules apparus récemment, d'où la nécessité d'«adhérer à cette démarche de qualité». Pour rappel, le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements a mis en place en 2001 un arsenal juridique et règlementaire pour faciliter l'accès à l'aide aux entreprises désireuses de se faire certifier. Cette démarche a démarré en 2002 avec la mise en place d'un comité de suivi et d'un cahier des charges. Les conventions liant le ministère aux entreprises et précisant les conditions auxquelles ces dernières doivent répondre ont été élaborées. Le volet formation a aussi été pris en charge par le département de Temmar qui ne concevait pas une telle démarche sans cet aspect prioritaire. Un appel est lancé aux entreprises pour se rapprocher du ministère de l'Industrie pour se faire certifier. A rappeler que la rencontre de deux jours a regroupé des experts algériens et étrangers en la matière.