Le barrage de Beni Bahdel, qui a été délaissé durant les années trente, et qui est presque plein, nécessite une protection. En effet, ses eaux qui alimentent plusieurs régions sont exposées au danger des rejets des eaux usées provenant des régions des Beni Snous composées de nombreuses dechras, et dont l'évacuation se fait directement vers l'oued Khemis qui alimente le barrage. Une station d'épuration est primordiale dans cette région. Cet ouvrage assurera l'irrigation des terres agricoles, comme il contribue au développement humain de la région et peut jouer un rôle important dans la satisfaction des besoins de la population. Mais il peut également engendrer de nombreux impacts irréversibles qui sont de trois ordres : humain, économique et environnemental. L'oued Khemis et celui de Kikol provenant de Sebdou sont actuellement utilisés comme milieu récepteur d'une grande partie des rejets liquides des régions comptant une population de 70 000 habitants. En effet, la contamination des eaux de l'oued et par là même des nappes et des produits alimentaires (spécialement au moment des cultures et des récoltes) par les différents germes fécaux augmentera les risques d'exposition aux maladies infectieuses (choléra, dysenterie, maladies diarrhéiques, hépatite, etc.). A ce sujet, l'idéal serait de traiter les eaux usées rejetées par l'ensemble des effluents, surtout dans l'oued Khemis.