De notre correspondante à Tlemcen Amira Bensabeur Devant les 100 000 cas d'Alzheimer enregistrés annuellement en Algérie, la faculté de médecine en collaboration avec le CHU de Tlemcen organisent à partir d'aujourd'hui des journées internationales sur cette maladie. Lors de cette rencontre à laquelle prendront part de nombreux spécialistes issus de plusieurs pays, notamment la France, un appel à la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer sera lancé, et comme depuis longtemps les concernés ont tiré la sonnette d'alarme face à l'émergence et à l'évolution de ce type de maladie, ces journées seront marquées par de nombreuses interventions, notamment la prise en charge réelle du patient. A cela s'ajoutent les méthodes et les politiques à engager pour maîtriser et cerner les facteurs de risque de cette maladie qui touche le plus souvent les personnes du troisième âge. La maladie d'Alzheimer, pour information, est définie comme un syndrome démentiel, soit la détérioration progressive des fonctions cognitives avec un retentissement significatif sur les activités sociales et professionnelles du malade, et l'existence de lésions cérébrales spécifiques. Il s'agit en fait d'un peptide issu d'une protéine et produit anormalement, qui provoque la formation de plaques séniles et qui, en s'accumulant entre les neurones, les détruit petit à petit. Elle a été découverte vers 1907 par un neurologue allemand Aloïs Alzheimer. Si l'étiologie de cette maladie demeure peu connue, selon des médecins, il existe néanmoins plusieurs pistes de prévention primaire et secondaire, même si leur impact sur les syndromes démentiels n'a pas encore été clairement établi, à l'exception toutefois des facteurs de risques cardio-vasculaires, en particulier l'hypertension artérielle, voire le diabète. Conserver des activités cognitives stimulantes, lutter contre la solitude, pratiquer la marche ou encore adopter un régime alimentaire varié pourraient également contribuer à prévenir l'apparition de la maladie, a-t-on expliqué.