Le programme 2006-2009, transmis par la commission médicale nationale, fait ressortir, suivant un tableau comparatif, soit un arrêt définitif des transferts, soit une réduction allant de 20 à 30% du taux des transferts, suivant certaines pathologies. Ainsi, dans la catégorie chirurgie valvulaire, cardiologie interventionnelle et orthopédie prothèse, l'arrêt des transferts décidés en 2006 a été reconduit pour les années suivantes. Idem pour l'ophtalmologie DMP (dossier médical personnel) et ophtalmologie greffes. Les réductions concernant les malades nécessitant des interventions en chirurgie coronarienne, qui ont été de l'ordre de 30% en 2006, ont poursuivi le même rythme en 2007 et en 2008, avant de connaître un arrêt total en 2009, souligne-t-on. Egalement pour la chirurgie vasculaire, dont les transferts se sont poursuivis de 2006 à 2008, avant d'être stoppés en 2009. Alors qu'en matière de cardiologie pédiatrique, l'ascension qu'ont connue les TSE durant l'année 2008, de 20% à 30%, a cédé le pas en 2009, au profit de l'arrêt complet. D'un autre côté, dans la catégorie des orthopédies scolioses, les transferts qui étaient de l'ordre de 15% en 2006, se sont renforcées en 2007 et 2008, atteignant 30%, avant de s'arrêter en 2009. En orthopédie tumeurs, de 20% les transferts ont été révisés à la hausse (30%), pour enfin s'arrêter. L'arrêt des transferts pour ophtalmologie rétinopathies a eu lieu en 2008. Pour d'autres maladies, mis à part les arrêts décidés en 2006, elles ont attendu 2009 pour l'être. Alors que pour les autres, dont les malades ont continué à être transférés, dont les greffes d'organes et de foie DVA, leur nombre à été réduit, selon le bilan susmentionné.Dans le chapitre réservé à l'évaluation financière des services retenus pour la réduction des transferts pour soins à l'étranger, on indique que cela concerne les services déjà nantis de plateaux techniques et de compétences humaines mais pas les équipements lourds déjà programmés dans le budget d'équipement. L'évaluation financière (en millions de DA) pour la prise en charge des malades de cardiologie interventionnelle en 2006-2007 est de 450 millions de dinars algériens, de 120 MDA en matière de chirurgie vasculaire, de 67 MDA en ophtalmologie, 244 MDA en orthopédie et 720 MDA pour ce qui est de la radiothérapie ainsi que la chirurgie pédiatrique, qui est de l'ordre de 110 MDA. L'Etat a déboursé 250 MDA, en 2006 et 2007 pour la neurochirurgie et 530 MDA pour la prise en charge des greffes par les structures hospitalières du pays et 400 MDA pour les autres pathologies comme l'ORL, brulés et neuroembolisation (aux CHU Mustapha, Bab El Oued et Aït Idir), chirurgie recontructive (Mustapha, Oran, Douéra et les Brûlés) et deux salles d'angiographie.L'évaluation financière de 2006 à 2009, fait sortir un total de 4 991 millions de dinars déboursés par l'Etat pour la prise ne charge localement de certaines pathologies qui faisant l'objet de transfert pour soins à l'étranger. R. I.