Ce qui reste à faire pour accueillir le GNL 16 Lors de la première session ordinaire de l'Assemblée populaire communale qui a eu lieu mardi dernier, les élus ont abordé les grands chantiers qui restent à achever en prévision de la tenue du GNL 16 : le bitumage et le revêtement des chaussées, la réhabilitation des feux tricolores et la réfection des points lumineux. Il est ressorti de cette première session ordinaire que trois opérations de bitumage et de revêtement des chaussées sont prévues au centre-ville, que se poursuivra l'installation des nouveaux panneaux directionnels, lancée il y a quelques semaines, et la réhabilitation des feux tricolores dont beaucoup ne fonctionnent pas normalement, perturbant parfois sérieusement la circulation automobile. Selon les responsables locaux, cette réhabilitation qui doit cibler 33 carrefours a nécessité une enveloppe financière de plus de 4 milliards de centimes. Par ailleurs, il a été question de l'aménagement, sous trois mois, des trottoirs du centre-ville pour un coût estimé à près de 18 500 000 DA. Le dossier de l'éclairage public -à propos duquel il a été rappelé que 5 000 points lumineux devraient être prochainement installés- a suscité une vive polémique chez des élus qui n'ont pas apprécié que l'entretien et la réfection des panneaux de l'éclairage public, déficient à plus d'un titre, coûtent annuellement 30 milliards de centimes à la collectivité. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de revoir les projets et de vérifier le savoir-faire des entreprises privées chargées de la réfection et de l'entretien de l'éclairage public. La SEOR veut contrôler la qualité de son eau Parmi les projets annoncés par la Société des eaux d'Oran (SEOR), la mise en place d'un laboratoire d'analyse et de contrôle de la qualité de l'eau et ce, dans le cadre du plan directeur des ressources hydriques prévoyant notamment la rationalisation de l'eau potable. Même si aucune date n'a été communiquée sur le lancement de ce projet, on sait qu'un avis d'appel d'offres a été lancé tout récemment. En dépit des assurances des autorités locales sur sa propreté, la qualité de l'eau ne fait pas l'unanimité chez les ménages dont beaucoup préfèrent avoir recours aux vendeurs d'eau potable : «Cela fait des années que nous achetons l'eau, indique Amine, habitant à Gambetta. Depuis que j'ai arrêté de consommer l'eau du robinet, je n'ai plus de soucis gastriques, tout comme ma femme qui se plaignait souvent de ces désagréments. L'eau du robinet nous sert pour les diverses tâches ménagères.» Même si l'eau est disponible des robinets, les points de vente d'eau (non pas les colporteurs dont l'activité a sérieusement baissé ces quatre dernières années) existent dans la majorité des quartiers de la ville et semblent fréquentés par de nombreux habitants qui privilégient, contre quelques dinars, l'eau du puits à l'eau traitée par les services de la SEOR. «Je n'ai pas confiance, continue Amine sans en démordre, et même si je sais que l'eau que j'achète n'a pas été analysée, je sais qu'elle n'a pas été traitée et que, par conséquent, elle n'a pas été en contact avec des agents chimiques. En tous les cas, je n'ai jamais eu à m'en plaindre !» Au cours d'opérations de contrôle menées sur la quarantaine de puits qui existent sur le territoire de la wilaya, les services du bureau d'hygiène communal insistent auprès des propriétaires sur la javellisation des puits et le recours à la brique poreuse chaulée.