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«Il n'y a aucune politique de rapatriement des placements de l'Algérie à l'étranger» Le ministre de l'Industrie, Abdelhamid Temmar, a affirmé à la Tribune :
Photo : M. Hacène Par Smaïl Boughazi Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a affirmé hier à la Tribune qu'«il n'y a strictement aucune politique de rapatriement des placements de l'Algérie à l'étranger. Outre que ce n'est pas au ministre de l'Industrie de décider -c'est au gouverneur de la Banque centrale de le faire- il est clair qu'il n'y a strictement aucune politique de rapatriement». Il a tenu à préciser que, contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse nationale, «le gouvernement n'a aucune intention de rapatrier ces fonds d'autant plus que nous avons dans le cadre de la loi des finances complémentaire ce que nous appelons maintenant le Fonds national d'investissement, alimenté soit par le Trésor soit par le marché financier ou peut-être par le Fonds de régulation des recettes». Temmar a indiqué que si le gouvernement veut financer les projets d'investissements, ce n'est pas en rapatriant les fonds placés à l'étranger, il peut recourir à d'autres formules mises en place en Algérie ou emprunter sur le marché local pour financer les opérations de partenariat. Il a expliqué que cette option, évoquée il y a quelques jours, était destinée plus à lancer un message clair aux partenaires en ce sens que «l'Algérie est un pays solvable». Mais, pour lui, ce qui manque maintenant «c'est d'être avec nous dans les partenariats et nous amener ce que nous n'avons pas, c'est-à-dire le management, le marketing, etc. Rappelons que le ministre avait soulevé cette question lors d'une rencontre avec des investisseurs allemands. Il avait indiqué alors que cela pourrait être une option pour consolider l'assise financière du Fonds national d'investissement, chargé de financer les gros projets. Ces rapatriements possibles ne concerneraient dans tous les cas que les dépôts dont les engagements contractuels avec les banques concernées sont arrivés à terme. Le ministre a précisé aussi qu'il est trop coûteux pour le pays de retirer ces placements avant que ces engagements ne soient échus. Il a tenu enfin à rappeler que «la nouvelle politique du gouvernement est une politique de relance de l'économie nationale». La stratégie industrielle, qui n'est pas «une machine mais tout un processus», entre également dans ce cadre.