L'application du prix de référence a permis en 2009 d'économiser 10 milliards de dinars des dépenses de médicaments, a annoncé jeudi à Oran le représentant du ministère de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. Lors d'une rencontre d'information organisée sur le nouveau prix de référence, M. Achek Youcef Chawki a souligné que ce montant a été économisé et sera destiné à d'autres prestations bénéfiques pour les assurés, notamment la gratuité en matière de radiologie et la concrétisation de conventions avec les médecins traitants qui a touché en première étape cinq wilayas. Ce prix de référence, appliqué progressivement en 2006 et 2008 et mis en oeuvre le 13 mars 2009 dans le cadre des réformes de l'assurance maladie, vise à maîtriser les dépenses de médicaments. Ces réformes ont permis en 2009 de réduire à 3,3 pour cent le taux des dépenses de remboursement des médicaments, qui ont connu une hausse de 18 pour cent d'une année à une autre, a-t-il souligné à ce propos. A noter que le prix de référence touche actuellement une liste de médicaments remboursables comportant 483 dénominations commerciales internationales (DCI). M. Achik, qui a présenté une communication intitulée "Le prix de référence : avantage et impact", a abordé les procédures et réformes prises par l'Etat au profit de l'assuré social, en indiquant que 80 pour cent des citoyens bénéficient de la couverture sociale. Les dépenses de santé publique, s'élèvent à 160,3 milliards DA, alors que les produits pharmaceutiques à 79,7 milliards DA, a-t-il soutenu ajoutant que plus de 50 millions d'ordonnances sont remboursés annuellement. Pour ce qui est du régime de conventionnement entre les établissements hospitaliers et la Caisse nationale d'assurances sociales (CNAS), "ce dossier est en avance", a-t-il assuré. "Tous les moyens ont été mobilisés et les données requises sont disponibles par les secteurs de la santé et de la sécurité sociale. Ce système sera lancé avant la fin de l'année en cours". Cette rencontre, organisée par la CNAS, a été marquée par la présence de pharmaciens, de médecins, des gestionnaires du secteur de la santé et des représentants de l'Agence de la caisse d'assurance sociale d'Oran.