Dans chaque université, il existe des administrations qui théoriquement sont là pour servir leurs étudiants et être à leur écoute. Hélas ! ce n'est pas le cas dans toutes les universités algériennes. A l'exception de quelques administrations qui répondent pleinement aux besoins de leurs étudiants, à l'instar de l'université de Bouzaréah, notamment le département de français, dont l'administration, il faut le reconnaître, est normalement à l'écoute de ses étudiants. L'affichage concernant le programme des étudiants est à jour. L'administration demande que chaque groupe ait ces deux délégués afin qu'ils les représentent dans chaque conflit ou dans chaque requête. Le chef de ce département reçoit facilement tous les étudiants, quel que soit leur problème. Une réunion est programmée, à chaque fois, pour une prise en charge sérieuse des soucis des étudiants et pour trouver les réponses adéquates à leurs doléances. Malgré tous les efforts consentis par l'administration certains étudiants trouvent, cependant, le moyen de critiquer négativement le fonctionnement de leurs facultés. Les étudiants se plaignent de l'inefficacité de leurs administrations. A la faculté de médecine, Yacine, étudiant en 6ème année, se plaint de l'anarchie et de la galère que traversent les étudiants pour pouvoir poser leurs problèmes et les régler. Même constat pour les étudiants de l'université de droit. Yasmine, étudiante en troisième année, met en avant les mêmes problèmes que Yacine. Quant aux étudiants de l'université de Bab Ezzouar, ils se disent tout bonnement livrés à eux-mêmes. Toutefois, ils reconnaissent que leurs problèmes majeurs sont en général résolus, mais leurs soucis particuliers sont soumis à l'appréciation du rectorat de l'université. Il est clair que l'organisation administrative des universités doit être revue et remise à jour dans les plus brefs délais et cela dans l'intérêt des étudiants et de leur encadrement. M. B.