Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Bonnes perspectives pour la production de gaz, d'urée, d'ammoniac et pour le dessalement Le ministre de l'Energie et des Mines inspecte des projets d'envergure à Oran
Photo : S. Zoheïr De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Les visites d'inspection du ministre de l'Energie et des Mines dans la wilaya d'Oran se font nombreuses depuis le lancement des travaux de préparation du GNL16 dans la capitale de l'Ouest. La hargne du ministre de l'Energie et son engagement vis-à-vis de l'échéance de cette importante réunion ont eu, un tant soit peu, raison du laxisme quant à la mise à jour des structures et projets entrant directement dans le déroulement de la 16e Conférence mondiale du gaz naturel liquéfié LNG. Au cours de sa visite d'hier, M. Chakib Khallil a ajouté à son agenda de travail la visite des complexes et des projets de la zone pétrochimique et autres. Tout d'abord, le ministre a visité le projet de la future station de dessalement de l'eau de mer d'El Mactaa, dans la commune de Mers El Hadjadj, l'une des plus importantes à l'échelle de l'Afrique. Le projet a été lancé en 2007 et devra être réceptionné vers la fin de l'année 2012, selon les responsables du projet. Une fois opérationnelle, la station de dessalement de l'eau de mer d'El Mactaa devra participer à la création de 80 emplois. Les postulants à ces postes devront subir des formations adaptées à Singapour afin de pouvoir gérer et maîtriser le fonctionnement de la station. Cette dernière est la première du genre à l'échelle de l'Afrique avec une capacité de production de plus de 500 000 mètres cubes par jour. Le taux de réalisation de la station d'El Mactaa a été évalué à plus de 33%, note-t-on. Le ministre a également inspecté le projet de réalisation du nouveau train d'isolation et de liquéfaction GNL d'une capacité de 4,7 à 5 millions de tonnes de GNL/an situé dans la zone pétrochimique d'Arzew. «Ce projet va générer des rentrées substantielles importantes pour le pays. Pas moins de 2 milliards de dinars seront générés après sa mise en service», notera le ministre de l'Energie lors de sa visite. Ce projet, qui a été réalisé dans le cadre du projet intégré de Gassi Touil, devra augmenter la capacité d'exportation de gaz, pour atteindre les 50% des capacités actuelles, nous dit-on. Il faut dire que le marché gazier a connu une progression au cours de ces dernières années et la demande sur le GNL a également poussé avec les crises récurrentes dans le marché pétrolier, en proie à des fluctuations et à des tensions onéreuses. On citera, dans ce cadre, l'exemple de l'Asie qui a consommé plus de 198 milliards de mètres cubes en 2001 et dont la demande devra connaître une hausse sensible évaluée à 623 milliards de mètres cubes à l'horizon 2025. C'est le cas également du Japon et de la Corée du Sud dont la consommation atteint plus de 70% du GNL présent dans les marchés mondiaux. Ajouter à cela, la fragilité du marché européen, dont la dépendance vis-à-vis du gaz connaîtra également une hausse de 80% à l'horizon 2025, notent les spécialistes. Le ministre a également visité le projet de l'usine d'ammoniac et d'urée dont la livraison est prévue vers la fin de l'année 2012, a déclaré le ministre qui a spécifié que «les deux unités devront créer entre 4 000 et 8 000 postes de travail à leur mise en service et généreront également deux milliards de chiffre d'affaires», notera-t-il.