De notre envoyé spécial à Tamanrasset Samir Azzoug Hier, ont pris fin les travaux des journées consacrées à la préservation de la biodiversité des parcs de l'Ahaggar et du Tassili à Tamanrasset. Après avoir évalué les réalisations opérées pendant la première phase du projet sur «la préservation et l'utilisation durable de la diversité biologique d'intérêt mondial dans les parcs nationauxde l'Ahaggar et du Tassili», entamé en 2005, les experts et parties prenantes du plan d'action ont échangé leurs points de vue sur les acquis et les attentes en matière de techniques ainsi que sur les approches multisectoriel et disciplinaire qu'impose un tel projet. Dans des débats francs, engagés, parfois divergents mais complémentaires, les différents intervenants spécialistes dans leur domaine ont su donner une image globale d'un travail titanesque au regard de la complexité de la tâche et des spécificités géographique, naturelle, biologique, humaine et culturelle de la région. Toutefois,tous les représentants officiels des institutions nationales, internationales ou locales, en grande harmonie avec les premiers concernés par le plan (experts et exécutants), ont salué la réussited'un tel rassemblement et son importance afin de conscientiser et sensibiliser citoyens et responsables au travail effectué d'un côté et l'importance des mécanismes et des approches méthodologiques,inédites en Algérie et rares ailleurs, qui gagneraient à être appliquées à d'autres secteurs. La matinées de mardi, deux ateliers ont été organisés pour établir une série des recommandations à prendre en considération lors de la seconde phase du projet qui démarrera incessamment, après l'accord du Fonds de l'environnement mondial. Le premier atelier portait sur l'information, l'éducation, la communication et le tourisme. Le secondétait dédié à l'agriculture, les ressources en eau et l'aménagement du territoire. En gros, les recommandations ont porté sur l'organisation des réunions du comité de pilotage au niveau local avec la participation des directions de l'ensemble des wilayas, l'installation d'un réseau d'information au niveau local et national ainsi que l'amélioration des capacités et des compétences du mouvement associatif, pour le premier atelier. Quand au second, l'essentiel des recommandations concernaient l'appui au plan d'action établi pour la biodiversité et la nécessité d'une meilleure coordination entre les secteurs.