Pour la première fois en Europe, des voitures communicantes vont être testées en conditions réelles autour de l'aéroport d'Amsterdam. Ces véhicules devraient être capables de communiquer entre eux et avec les infrastructures, pour améliorer la sécurité routière. Initié par la Commission européenne, ce premier test sur routes ordinaires tendra à prouver qu'en communiquant avec les autres véhicules (V2V) et avec les infrastructures routières (V2I) ces voitures du futur permettront d'éviter de nombreux accidents et que le trafic gagnera alors sensiblement en sécurité. Ces véhicules communicants pourraient, par ailleurs, offrir une meilleure gestion de la consommation de carburant et permettre une réelle réduction des émissions de gaz à effet de serre. «Les systèmes et les services coopératifs comme ceux de nos voitures communicantes vont apporter une réelle valeur ajoutée aux conducteurs européens. Ils contribueront à une mobilité plus sûre et plus intelligente en Europe, débouchant sur une baisse des accidents et de leur gravité ainsi qu'à une réduction de l'empreinte carbonique», assure le responsable de la stratégie numérique de la Commission européenne, Neelie Kroes. Cette dernière a cofinancé à hauteur de 52 millions d'euros trois projets liés aux technologies de l'information et des communications pour les transports. Ceux-ci ont permis de développer des systèmes de mobilité coopérative tels que des réseaux de communication entre voitures et infrastructures, mais aussi d'améliorer les techniques de localisation de véhicules en mouvement. Les organismes européens de normalisation vont désormais développer les normes nécessaires pour le V2V et le V2I. Une première série de normes est attendue d'ici la fin 2013 tandis que la mise sur le marché de systèmes de mobilité coopérative par les constructeurs et équipementiers automobiles serait envisageable dès 2015.