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Il faut davantage d'efforts pour éradiquer ce fléau à Tlemcen
La lutte contre les causes de la violence urbaine ne relève pas d'un seul domaine
Publié dans La Tribune le 10 - 04 - 2010

De notre correspondante à Tlemcen
Amira Bensabeur
Il est important de connaître, de comprendre et de transmettre les paroles des habitants concernés quotidiennement par le sujet de la violence au sein des quartiers des villes de la wilaya de Tlemcen. En effet, ce problème, qui a été durant quelques années un sujet d'actualité, marquée par de nombreux délits, crimes, viols et agressions, enregistre une baisse grâce à la police de proximité et à la multiplication des sûretés urbaines.
De jour comme de nuit, les unités de police déployées dans la région ont pour mission d'occuper le terrain là où la tension est omniprésente, soit dans les secteurs appelés quartiers chauds, dans le but de rétablir la paix publique. Les résultats sont probants : il y a moins de violence urbaine.
Au cours de ces dernières années, les violences urbaines n'ont cessé de croître. Dans les quartiers sensibles recensés par les services de sécurité, à l'image de Koudia, Boudghene, dans les quartiers frontaliers de Maghnia, dans la région de l'extrême ouest de Tlemcen. Ces violences, faut-il le rappeler, se sont aussi aggravées dans la mesure où des agressions s'accomplissent de plus en plus avec des armes blanches, au point où des crimes ont été signalés. Ces violences avaient affecté une bonne partie des zones urbaines du territoire de la wilaya de Tlemcen.
Ainsi, annuellement les services de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales traitaient de 6 000 à 9000 affaires par an. Aujourd'hui, la situation s'améliore de jour en jour grâce à la politique de la police de proximité. Une nette amélioration est enregistrée dans la région de Tlemcen au plan de la criminalité multiforme, a t-on indiqué de source policière tout en soulignant que les coups et blessures volontaires (CBV) et les vols ont diminué par rapport aux années précédentes dans ces quartiers frappés par le chômage.
«La sécurité constitue un enjeu majeur dans les villes et autres grandes agglomérations, terrains propices au développement de la
délinquance, la qualité de la vie sociale en dépend», a t-on déclaré au commissariat.
Les responsables locaux de la police, qui gèrent un vaste pays, interviennent de jour comme de nuit pour semer sécurité et paix.
Plusieurs personnes impliquées dans des affaires de trafic de drogue ont été appréhendées, ce qui a rassuré les citoyens, dont la progéniture se trouve quotidiennement exposée à ce fléau.
La police mène des opérations inopinées à travers l'ensemble des quartiers, caractérisés par de véritables foyers de la petite délinquance. Cette baisse de la violence, largement constatée du reste, est due, explique-t-on, à la volonté de dialogue de la police qui se manifeste dans de nombreux domaines, avec notamment des actions de sensibilisation dans les écoles, entre autres, destinées à mettre en garde écoliers, collégiens et lycéens quant aux risques liés à certains phénomènes de délinquance. Pour ce qui concerne la drogue, la police a élucidé plusieurs affaires s'y rapportant et, souvent, l'accent a été mis sur le rôle de la cellule familiale et de la société, qui doivent s'impliquer pour lutter contre la prolifération de ce fléau. «Il ne s'agit pas de céder à la panique, mais de prendre conscience de l'environnement de nos enfants, de faire le point sur la qualité de la communication et des relations dans la famille ; il faut essayer de comprendre la souffrance, les angoisses, les complexes et les révoltes de nos enfants, pour les aider à trouver des solutions qui les feront grandir.» Cela explique que dans certaines écoles, des enfants fumeurs ou consommant des psychotropes, ont amené les policiers à faire appel aux parents afin de mieux prendre en charge leur progéniture.
Par ailleurs, ce qui a un peu sécurisé la situation à travers les quartiers c'est le démantèlement de groupes de malfaiteurs spécialisés dans les vols et les agressions, suivi d'importantes saisies d'armes blanches.
L'autre problème qui nuit à ces grandes agglomérations et faubourgs est celui des lieux de débauche dans les cités d'habitation.
Dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, la police a démantelé plusieurs réseaux et procédé à l'arrestation de femmes impliquées dans des affaires de mœurs. Ces affaires liées à la prostitution ont fait beaucoup de bruit dans ces quartiers populaires et même dans des cités résidentielles, alors que plusieurs autres lieux n'ont pas encore été investis par les services de police. Cependant, l'autre grand travail qui attend la police sur la voie publique, ce sont les trottoirs squattés par des vendeurs occasionnels d'objets en tout genre déposés à même le sol. D'autres commerçants, des fast-foods en l'occurrence, tout à fait légaux d'ailleurs, n'hésitent pas à obstruer le passage avec leurs rôtissoires a braise, en plus du fait qu'elles gênent le passage sont à l'origine de saleté et de pollution. Du côté des marchés, c'est la chaussée qui est investie par les revendeurs de babioles. Quant aux cafés, les chaises et les bancs ont monopolisé l'espace piétonnier.
En effet, devant cette insécurité, devenue une des préoccupations majeures des sociétés urbanisées, et face à la petite et grande criminalité, à la violence et aux comportements incivils, la police a mis en place une politique et des actions rapides afin d'apporter des solutions concrètes. Dès 20 heures, les brigades envahissent le terrain. Objectif visé : neutraliser la violence et la délinquance juvéniles dans les quartiers. La stratégie adoptée lors de cette opération se caractérise par des actions impromptues sur le terrain.
Ce qui conduit au quotidien à des résultats positifs en matière de lutte contre la délinquance. Garantir le droit à la sécurité, c'est l'affaire non seulement de l'Etat, de l'école, de la police et de la justice mais aussi de la population.
Des stratégies ont été élaborées, outre les priorités de la lutte contre l'insécurité autour desquelles doivent se mobiliser les institutions et organismes publics et privés concernés.
Mais, a-t-on expliqué, la cause principale de cette délinquance est, selon les services de police, la famille, qui perd de son autorité sur les enfants, abandonnés à leur triste sort dans la rue. User de drogues et d'alcool n'aide pas à la réussite scolaire : on travaille moins, l'intérêt pour les études diminue, le nombre de punitions augmente et les résultats sont négatifs. La drogue et l'alcool sont des manières d'échapper à la réalité. Ils sont clairement un facteur de criminalité, notamment par la déresponsabilisation qu'ils génèrent. Pourtant, «la tolérance à l'égard des psychotropes est plus grande dans les quartiers et à l'école», affirment des policiers, quotidiennement confrontés à ce genre d'affaires.
Ces derniers rappellent de ce fait à tout un chacun ses devoirs avant qu'il ne soit trop tard. Impliquer tout le monde avec la création d'un esprit de «dialogue» demeure l'outil nécessaire pour freiner ce fléau qui mine la société.


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