De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Le Salon régional de la communication a ouvert ses portes dimanche dernier au niveau du grand hall du palais de la culture Malek Haddad. Plus de vingt organes prennent part à cette manifestation de trois jours, dont les quotidiens le Temps, An Nasr, El Massa, Horizons ainsi que l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), l'Entreprise nationale de télévision et des radios régionales aux côtés de la chaîne locale, Cirta FM. La manifestation visant un maillage optimal et la mise en place de passerelles entre les différents modes et genres de la communication devait être inaugurée par le secrétaire d'Etat à la communication, M. Mihoubi, comme certifié par la cellule de communication de wilaya. Toutefois, c'est le wali qui s'en chargera et il est attendu selon toute vraisemblance qu'il la clôture également.On relèvera que cette manifestation n'a prévu aucun thème particulier. Les organisateurs se contentent de dire que l'événement vise à rapprocher le citoyen de la famille de la communication. A son deuxième jour, le Salon n'a cependant pas connu une grande affluence. Seuls des étudiants en communication sillonnent les stands. Certains d'entre eux n'ont pas manqué d'aborder la question de leur recrutement une fois leur cursus achevé, tandis que d'autres ont mis à l'index des patrons de la presse écrite qui, selon eux, les exploitent pour des rémunérations anodines et sans couverture sociale de surcroît. A l'occasion, l'ENTV devra organiser un casting en vue de dénicher des animateurs et journalistes. A ce propos, la majorité des prétendants demeurent pessimistes même avec leur diplôme en poche, car «les castings précédents n'ont pas porté leurs fruits. Autrement dit, c'est el maarifa [le passe-droit] qui en décide».En définitive, le Salon, qui prendra fin aujourd'hui faute d'une large communication, n'aura servi qu'aux étudiants et à quelques curieux qui se sont intéressés aux archives bien conservées du quotidien An Nasr en arabe et en français, du doyen de la presse, El Moudjahid, et de la Dépêche de Constantine. Et le rideau tombera sur l'événement qu'on pourra classer… dans les archives.