De notre correspondante à Sidi Bel Abbès Amira Bensabeur Après le Sénégal, le président de l'association Larimar de Sidi Bel Abbès, M. Wadah Amine, qui est également le représentant de l'Unesco en Algérie, a été invité par le président du congrès des maires, M. Ambrosio Barreiro, au 3ème Sommet des régions sur les changements climatiques qui se tiendra à Montevideo, en Uruguay, les 20, 21 et 22 avril 2010. Le président de l'association a indiqué qu'il présentera une intervention sur la réalité des changements climatiques du fait des activités humaines et leurs conséquences en termes d'accidents climatiques, de diminution de la biodiversité et de risques sanitaires, qui ne sont plus mis en doute par personne. Il est reconnu que le gaz carbonique émis lors de la combustion des énergies fossiles -pétrole, gaz naturel, charbon- en est le premier responsable. Selon M. Amine Wadah, de nombreuses personnes ignorent souvent, ou sous-estiment, le rôle joué par d'autres gaz responsables d'environ 30% de l'effet de serre. Evoquant le congrès des intendants de l'Uruguay, le président de l'association a souligné que le propos du président du congrès, M. Ambrosio, est clair, puisque cette rencontre de quatre jours accueillera toutes les déléguées et tous les délégués des régions, gouvernements régionaux et locaux ainsi que les représentants des institutions internationales participant au 3ème Sommet mondial des régions sur la recherche de réponses sur le changement climatique qui aura lieu, a-t-il rappelé, du 20 au 22 avril prochains. L'objectif est de trouver des solutions aux problèmes générés par l'excès d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans ce sillage, dans le document écrit par le président M. Ambrosio, on devait lire : «Malgré les difficultés inhérentes à un pays avec un petit territoire comme le nôtre, mais avec l'enthousiasme et la ténacité qui caractérisent le peuple uruguayen quand il fixe ses objectifs, nous avons opté pour le chemin stratégique du développement palpable sur lequel on a commencé à marcher d'un pas décidé et sans pause.» Cela signifie, ajoute le document, parcourir le chemin du développement avec de faibles émissions de GES et s'occuper des mesures à prendre immédiatement dans les secteurs plus vulnérables au changement climatique : les secteurs sociaux les plus pauvres, menacés pour les événements climatiques extrêmes et les propagations des vecteurs transmetteurs des maladies ; les secteurs producteurs et touristiques qui souffrent des impacts socio-économiques de grande ampleur ainsi que les biens et les services que nous donne la nature qui sont incapables de s'adapter aux conséquences du changement climatique. «L'opportunité est présentement propice pour l`échange des expériences et la discussion sur de nouvelles propositions qui permettent aux régions et gouvernements du monde entier d'être en condition pour suivre le développement de leurs travaux dans le cadre international post-Copenhague», a conclu le président de ce congrès. Pour sa part, le président de l'association Larimar de Sidi Bel Abbès, M. Wadah, brossera un tableau des changements climatiques, en précisant que ses effets se font déjà sentir et en quelques années ils seront encore plus visibles. M Wadah citera, entre autres, la perturbation et la destruction de certains écosystèmes, l'extinction d'espèces, l'extension du désert, la recrudescence de maladies infectieuses, les vagues de chaleur plus intenses, les fortes pluies plus fréquentes et denses, la baisse de la ressource en eau potable, le retrait des glaciers…