L'Institut Cervantès, en collaboration avec l'ambassade du Venezuela à Alger, organise demain à 14h30 une conférence intitulée «Libertaires versus libéraux cimarrons et oligarques» présenté par Miquel Izard. L'Institut Cervantès d'Alger, accueillera, également, dès demain à 16 heures, un cycle sur le cinéma vénézuelien qui se poursuivra jusqu'à jeudi prochain. Ainsi, du 26 au 29 avril en cours, à travers quatre films emblématiques, en l'occurrence, Miranda le Précurseur, Jouer et lutter, Bolivar éternel citoyen de la liberté et Cartes postales de Leningrad, les organisateurs de cet événement aspirent à «illustrer des moments importants de l'histoire du Venezuela et de son peuple, passé et présent». Les cinéphiles algériens, pourront découvrir, dès demain à 16 heures, Miranda el Precursor (Miranda le Précurseur) du réalisateur Carlos Fung Guevara. Le documentaire aborde la vie et la lutte du généralissime Francisco de Miranda, «le Vénézuélien le plus universel de tous les temps, héros de trois révolutions et précurseur des indépendances latino-américaines». Quant à Tocar y Luchar (jouer et lutter) du réalisateur Alberto Arvelo, projeté mardi prochain, il raconte l'histoire de six enfants vénézuéliens et leur amour pour la musique. Une histoire qui exprime que «seul le rêveur parvient à réaliser l'impossible».Tocar y Luchar entre également dans le projet orchestral et social le plus important de ces dernières décennies au Venezuela : le système de l'Orchestre juvénile et infantile. Le film est présenté comme «l'histoire d'un rêve musical qui, actuellement, regroupe plus de 240 000 enfants et jeunes au Venezuela et quelques milliers en Amérique latine». Bolivar Eterno, Ciudadano de la libertad (Boivar éternel, citoyen de la liberté) projeté mercredi prochain, a été réalisé en 2007 par Efterpi Charalambidis et Beto Bénites. Ce film est une des premières productions de «laVilla del Cine» du Venezuela. Il retrace une des phases de la vie du libérateur vénézuélien, Simon Bolivar, quand José Antonio Páez promouvait son mouvement «La Cosiata» afin de séparer le Venezuela de la Grande Colombie. Le dernier film projeté dans le cadre de ce cycle du cinéma vénézuélien est Postales de Leningrado (Cartes postales de Leningrad) réalisé par Mariana Rondon. Ce film raconte, sur un ton de comédie, le Venezuela des années 60 et ses guérilleros qui luttaient contre la junte militaire à travers le regard d'enfants. Théo, élevé par ses grands-parents dans un village à proximité du terrain des opérations du groupe de son père, joue avec sa cousine Marcela, née dans la clandestinité, et qui suit depuis longtemps sa mère de cachette en cachette, d'identité en identité. Comme dans un jeu, Théo et Marcela font de la persécution et de la clandestinité une aventure, tandis qu'ils attendent que leurs parents reviennent de la montagne. Mais les jeux d'enfants n'arrivent pas à cacher les contradictions et les trahisons qui surviennent au sein des guérillas. La peur est toujours présente, plus encore les jours où les cartes postales de Leningrad arrivent. Celles que l'on fait parvenir aux enfants de guérilleros tués au combat, pour leur faire croire que leurs parents ont trouvé refuge en URSS. S. A.