Photo : Riad Par Faouzia Ababsa Plus d'un mois après la tenue de son 9e congrès, voilà venu le jour de la première session du comité central du FLN. En effet, Belkhadem l'a convoqué pour aujourd'hui, avec comme points à l'ordre du jour, l'annonce du secrétaire général de la composante du bureau politique et l'adoption du règlement intérieur du comité central. Il faut dire que Belkhadem s'est accordé beaucoup de temps pour arrêter la liste de ses collaborateurs immédiats, tant il est vrai que la lutte reste acharnée pour accéder à cette instance exécutive. Des informations ont été distillées ça et là dès la fin du congrès, les mettant sur le compte de décisions du secrétaire général et selon lesquelles la liste du bureau politique est déjà arrêtée. Ce qui n'était pas le cas. Toutefois, comme dit l'adage, «il n'y a jamais de fumée sans feu». Ceux qui suivent de très près les activités du vieux parti savent pertinemment que quelques-unes des figures emblématiques du FLN ne pourraient pas ne pas figurer au sein du bureau politique. Ne serait-ce que parce qu'ils ont été les artisans de beaucoup d'événements au sein de la formation de Abdelaziz Belkhadem pour lui garantir la stabilité et celle du FLN. Une stabilité somme toute fragile, même si les anciens «adversaires» ont été intégrés dans le comité central, les véritables contestataires ne semblant pas avoir dit leur dernier mot. Surtout ceux qui ont été exclus du congrès. Pour en revenir au BP, beaucoup de noms ont circulé, dont certains sans surprise aucune. On parle, en effet, du président de l'APN, Abdelaziz Ziari, en sa qualité de chargé des élus au sein du parti, de Abdelhamid Si Afif, président de la commission des affaires étrangères à la chambre basse du Parlement, de Tayeb Louh, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'entrée de Leïla Tayeb, ex-ministre. Cela en plus de quelques anciennes figures ayant siégé dans les instances transitoires du parti après le congrès de transition (8e). Le FLN, qui a fait sienne la politique du quota, ne l'a pas mise en application. Une seule femme figurera au sein de l'instance exécutive. Il est quasiment certain que l'annonce de la composante du BP ne fera pas que des contents. Il n'est pas exclu que l'on assiste à des prises de bec et des altercations lors de cette session du comité central.