De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Le cahier de charges destiné à la modernisation de Constantine est fin prêt. Il devra être dévoilé incessamment, a révélé le secrétaire général de la wilaya en ouverture de la première session ordinaire de l'APW 2010, consacrée au bilan de développement relatif à l'année écoulée et une présentation des futurs perspectives du PDAU dans les communes de Constantine, Aïn Smara, Khroub, Hamma Bouziane et Didouche Mourad. L'orateur fera savoir aux élus locaux que le cahier en question comprend des projets de haute facture avec des infrastructures diverses touchant à plusieurs secteurs dont la culture, l'habitat. Des bureaux d'études internationaux et nationaux entreraient en lice pour décrocher ce marché. A cet effet, les responsables insistent d'ores et déjà sur les compétences et le professionnalisme se rapportant aux critères de désignation plutôt de choix. «Il faut qu'il y ait une synergie intersectorielle pour assurer un bon fonctionnement du projet», a-t-il insisté. Par ailleurs, la superficie de l'assiette retenue pour la modernisation de Constantine n'est pas encore connue. La ville devrait se délester de ses bidonvilles, une opération qui s'achèvera d'ici la fin 2010. Ce qui amène à dire que les aires évacuées seront exploitées dans ce contexte. Au même chapitre, près de 12 000 logements sont en phase de construction, selon le directeur du logement et des équipements publics (DLEP). Des réalisations appelées à résorber définitivement les taudis. Mais l'écart demeure grand entre les statistiques officielles et le nombre incessant d'habitats précaires au point de s'interroger si Constantine sera réellement sans bidonville à la date buttoir. Toujours en matière de projets restructurants de la ville, le Transrhumel aurait finalement adopté son bureau de suivi technique, à en croire une source concordante. Il s'agit d'une entreprise libanaise qui accompagnera ce gigantesque chantier. Le projet confié aux Brésiliens accuse jusqu'ici un retard en dépit des premiers travaux d'évaluation effectués. Et ce sont des lenteurs «administratives» et bureaucratiques au niveau de la centrale qui ont freiné l'élan entrepris localement, à en croire le porte-parole du wali. Ainsi, il aura fallu l'intervention du directeur des travaux publics auprès de la tutelle pour dénouer la situation, a avoué le même intervenant.