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Tlemcen compte accueillir plus de 4 millions d'estivants cette année Avec ses huit plages autorisées, ses monuments magnifiques et ses paysages féeriques
De notre correspondante à Tlemcen Amira Bensabeur Les huit plages autorisées pour la baignade lors de la prochaine saison estivale, dont l'ouverture est prévue au début du mois de juin prochain, sont Marsat Ben Mhidi, M'sirda 1 et 2, Aïn Adjroud (commune de Marsa Ben M'hidi), Bider (M'sirda Fouaga), Ouled Benayad (Souk Tleta), Sidi Youchaa (Dar Yaghmoracen), Agli (Beni Khellad). Au niveau de ces sites balnéaires toutes les conditions sont réunies pour accueillir dans de bonnes conditions les estivants, alors qu'on attend cette année un flux de plus de 4 millions de touristes. A la veille de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», cette wilaya mise beaucoup sur le tourisme balnéaire, culturel et de montagne. En effet, d'importants projets hôteliers et de restauration des sites sont en cours dans la capitale des Ziyanides, une ville qui aspire à devenir la capitale économique et l'eldorado du tourisme en Algérie ayant comme objectif «Tlemcen, destination touristique», avec son téléphérique, ses routes rénovées, la réalisation de nombreux hôtels, de complexes culturels et ses sites et monuments historiques protégés et classés. A Tlemcen, l'activité touristique a connu depuis quelque années un essor spectaculaire, car elle constitue une manne pour l'emploi, raison qui a poussé l'ensemble des autorités de la wilaya a s'engager massivement dans cette activité qui présente de grandes prédispositions en tant qu'outil de développement pourvoyeur d'emplois.Découlant des concepts d'éco-développement et de développement durable, le tourisme durable dans la wilaya de Tlemcen présente des objectifs de développement responsable ou d'éthique basés sur la préservation des ressources naturelles et du patrimoine culturel, l'implication des populations dans les choix de développement et dans le bénéfice des retombées économiques.Tlemcen, faut-il le rappeler, a concentré l'essentiel de ses efforts sur la frange littorale, parfois dans des zones vulnérables. Les investissements consentis et les projets lancés en attendant le reste ont fait du tourisme une activité majeure et la création de milliers d'emplois saisonniers durant la période estivale. Cependant, en présence d'un territoire qui recèle encore, malgré les agressions causées par l'homme, un riche patrimoine naturel et culturel, la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique» a été une véritable occasion de prendre soin de ce legs. Des milliards de dinars ont été consentis pour restaurer ce patrimoine composé de monuments et vestiges historiques, de mosquées et de sites touristiques, etc.Conscientes de la valeur de son patrimoine et des potentialités qu'il offre au plan touristique, les autorités de la wilaya ont affirmé leur volonté d'entreprendre des études et des aménagements à même de servir d'assise au développement de cette activité.Avec toutes les mesures prises dans le but de hisser le tourisme à un niveau qualitatif, on peut en déduire que le tourisme durable pourrait se définir comme une volonté et une pratique du développement touristique et des activités récréatives dans un pays, une région, une destination touristique qui intègre les principes de base du développement durable et se montre respectueuse de l'homme, de l'environnement, de la culture et de l'économie de la région d'accueil. Partant de là, il est possible pour la wilaya de Tlemcen, qui attend l'an prochain des milliers d'invités originaires de 52 pays arabo-musulmans, de procéder à une amélioration de la qualité bénéficiant à toutes les parties concernées et assurant à toutes les générations, présentes et futures la possibilité de jouir de la destination en question.En plus du tourisme balnéaire, il est prévu la réalisation d'un village touristique à la plage Bider, une infrastructure qui sera dotée de toutes les commodités. La wilaya de Tlemcen mise beaucoup sur le tourisme culturel pour permettre aux visiteurs de découvrir des valeurs patrimoniales en relation avec les acquis historiques de toute une région qui a connu le passage de plusieurs civilisations. Il peut s'agir de valeurs immatérielles comme les arts et les activités traditionnelles (artisanat, architecture…) ou de vestiges archéologiques, à l'image de Sidi Boumediene, Mansourah, les villes de Honaine, Beni Snous ou Nedroma. Le tourisme culturel durable doit être une activité responsable envers ce patrimoine et en faveur des générations actuelles et à venir. A Tlemcen, le développement du tourisme s'est renforcé à partir des années 2006. Cette évolution s'est faite grâce à la rénovation et l'extension de l'aéroport Messali Hadj, au dédoublement des infrastructures routières, et le sera davantage dès la réception de l'autoroute Est-Ouest, en plus d'autres projets, à savoir l'infrastructure hôtelière qui continue à se développer.Dans la wilaya de Tlemcen, le tourisme fait l'objet d'un intérêt sans précédent de la part des autorités locales et est perçu comme une activité génératrice d'emplois, d'une part, et, d'autre part, une activité qui soutient le développement économique de la ville tout en offrant de nouveaux services. Pour les responsables locaux, et dans le but d'atteindre tous les objectifs, la priorité passe par la mise en place d'une stratégie et d'un cadre conceptuel en vue de la gouvernance durable du tourisme, aussi bien balnéaire que culturel.En raison de facteurs tels que la globalisation et le passage d'une société industrielle à une société de services et de loisirs, le tourisme dans la wilaya de Tlemcen prend une place prépondérante dans l'économie locale.